Zidane décrypte la mauvaise passe de son Real Madrid

Avec une défaite, une victoire et un nul sur les trois derniers matches, le Real Madrid a cédé son fauteuil de leader au classement de Liga à son rival historique le FC Barcelone. Et si les Merengues ont encore un match en retard à disputer, la pression s'accentue sur les épaules de Zinedine Zidane, désigné comme l'un des principaux responsables de cette mini-crise de résultats pour sa politique de rotation. Interrogé en conférence de presse ce vendredi à Valdebebas, le technicien madrilène a fait front.

«Parfois, tu veux faire des choses, mais tu n’y arrives pas. On en parle, on l’analyse, rien de plus. Quoi qu’il arrive, nous allons continuer et rester fidèles à notre ligne de conduite. Nous ne sommes pas très contents en ce moment, nous pouvons faire mieux, mais nous sommes pleinement impliqués et concernés. (...) C’est une période compliquée de la saison. Nos 3-4 derniers matches n’ont pas été terribles. Mais nous continuons à travailler, tranquillement, pour revenir dans les clous», a-t-il lâché, se refusant à parler de crise.

Avec ses joueurs jusqu'à la mort

«Je suis habitué à tout cela. Mais, en football, ce mot-là n’existe pas. Tous les trois jours, tu as la possibilité de faire mieux, de montrer une meilleure image», a-t-il lancé, jetant un regard lucide sur l'atmosphère négative et la pression autour du club. «Mais c’est toujours comme cela quand tu n’obtiens pas le résultat désiré. Nous restons positifs, nous pensons à ce que nous pouvons faire pour progresser, et nous allons le faire. La négativité, on le savait déjà», a-t-il lâché, fixant son cap pour redresser la barre le plus rapidement possible.

«On ne peut plus se permettre d’écarts pour gagner la Liga, c’est normal. Mon discours n’a pas changé, il ne changera pas. (...) Je continuerai à faire des rotations. ll faut prendre des décisions. Certains jouent, d’autres non. Ce sera toujours comme ça. (...) Il y a des choses à améliorer oui, mais nous allons les améliorer, dès demain j’espère», a-t-il glissé, adressant un message de confiance à ses joueurs. «Je suis satisfait de tous mes joueurs, quoi qu’il arrive, je suis avec eux jusqu’à la mort», a-t-il conclu. Eibar, adversaire désigné ce samedi (26e journée), est prévenu, le Real Madrid compte bien sortir de sa zone de turbulences.