L'Equipe dévoile aujourd'hui, de façon chronologique, les étapes qui ont mené à la nomination de la légende d'Arsenal au poste d'entraîneur de l'AS Monaco.
L'arrivée de Thierry Henry sur le banc de Monaco - officialisée dans la matinée de samedi - fait beaucoup réagir. Les champions du Monde 98 et les joueurs côtoyés en sélection belge ont notamment eu des propos élogieux à son égard. Si l'ancien joueur d'Arsenal a du pain sur la planche et qu'il va devoir faire ses preuves, force est de constater que, médiatiquement, le club de la Principauté a frappé un énorme coup. Et ce samedi, le quotidien l'Equipe révèle les dessous de la nomination du Français.
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Le quotidien dévoile la date du 12 juillet dernier - match entre la Belgique et l'Angleterre pour la troisième place au Mondial - comme date du début de l'histoire d'amour entre Thierry Henry et Vadim Vasilyev, vice-président monégasque. Ce dernier est tout simplement allé saluer Youri Tielemans, et y a croisé Thierry Henry. Une discussion autour d'un café où l'ancien attaquant aurait séduit le dirigeant russe, lui exposant aussi sa volonté d'entraîner à l'avenir. Nouvelle rencontre le 18 septembre, lors du match perdu face à l'Atlético en Ligue des Champions, où Henry était présent pour superviser les internationaux belges. Mais jusqu'ici, Leonardo Jardim avait toujours les faveurs de sa direction, et il n'était pas question de s'en séparer.
Le discours de Thierry Henry a séduit Vasilyev
C'est donc après cette défaite face à Dortmund (3-0), le 3 octobre, que la situation a commencé à se corser pour le tacticien portugais. Le 5 octobre, Vasilyev appelle Rybolovlev, et si le propriétaire fait toujours confiance à Jardim, le vice-président le convainc : en cas de défaite face à Rennes, il faudra le licencier. Vasilyev a également le feu vert pour commencer à chercher un nouvel entraîneur. Et les déclarations du coach lusitanien en conférence de presse n'aident pas...
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Face à Rennes, le samedi 6 octobre, l'AS Monaco s'incline 2-1. Dès le lendemain, c'en est terminé pour Leonardo Jardim dans la tête des dirigeants. Thierry Henry est déjà le favori dans la tête de Vasilyev, qui, accompagné de plusieurs dirigeants du club, rencontre le Français chez lui, à Londres. Là encore, il est séduit, puisque l'adjoint de Roberto Martinez connaît à merveille la situation et les besoins de l'équipe, en plus d'avoir une idée de jeu déjà très marquée. Un accord est trouvé. Roberto Martinez et la fédération belge donnent leur accord et le contrat est signé mardi, quelques heures après que Leonardo Jardim ait été mis au courant de son licenciement.
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