Comment l’OM a su renverser la situation contre Nice

Et voilà donc l'OM troisième de Ligue 1. Dimanche soir, à la 16e minute du match entre l'OGC Nice et le club phocéen, peu auraient envisagé cette conclusion. Alors menés 2-0 par les Aiglons, les hommes de Rudi Garcia semblaient partis pour revivre le cauchemar de Monaco (1-6). Mais cette fois-ci, la révolte a eu lieu, symbolisée par la hargne permanente de Lucas Ocampos, aussi brouillon que généreux dans l'effort. L'Argentin, auteur d'un doublé, a d'ailleurs relié cette prestation à celle ratée contre Monaco. « C'est une grande victoire, nous avons montré que nous avions du caractère. Nous voulions démontrer que Monaco (6-1) était un accident. Après cette défaite, on a entendu beaucoup de choses négatives, on a voulu montrer que ce n'était pas justifié », a-t-il déclaré après la rencontre, relayé par La Provence.

Les nombreuses critiques entendues suite aux défaites contre Monaco et Rennes ont bien été entendues par les joueurs, qui viennent d'enchaîner 3 succès consécutifs en L1. « On a été pas mal critiqué ces derniers temps ; contre Nice, on a montré qu'on ne lâcherait rien. Je suis vraiment fier de mon équipe, on a fait un très bon match », a par exemple lâché Florian Thauvin. La remontée de l'OM, pleine de caractère, trouve donc sa source dans ses gifles précédemment reçues. Rudi Garcia a tenu à saluer le caractère de ses joueurs. « On a fait preuve de caractère. Être mené 2-0 et mener 2-3 à la pause, il faut être costaud pour le faire. Les joueurs l’ont fait. »

Un état d'esprit irréprochable

Il ne faudra toutefois pas nier le travail réalisé par l'entraîneur olympien. Il a dû croire à un nouveau cauchemar à 0-2 mais son schéma en 4-2-3-1 étrenné depuis quelques rencontres a finalement fonctionné. Garcia préférait cependant retenir l'état d'esprit de ses hommes. « C’est surtout la stratégie opérée en cours de match qui nous permet d’être plus solides. On continuerait à être solide dans n’importe quel système si les joueurs l’animaient comme ils l’animent aujourd’hui. On attaque à onze, on défend à onze. Enfin, c’est une manière de parler car on a défendu pendant trente minutes à dix. Et même à dix, on a été très très bons », a-t-il noté.

L'entraîneur olympien, lui-même pas épargné par les critiques sur la qualité de jeu de l'OM, sait évidemment que les résultats sont plus importants que tout. Et la lecture du classement au soir du 1er octobre ne pouvait que le contenter. « On veut faire mieux que la saison dernière, terminée 5e, c’est donc satisfaisant de rentrer dans les quatre premiers. » Reste à savoir si cela s'étirera après le Classique prévu le 22 octobre à l'Orange Vélodrome.