L'OL face au mois de tous les dangers

Par Dahbia Hattabi
4 min.
Olympique Lyonnais @Maxppp

Mercredi, l'Olympique Lyonnais a encore manqué une belle occasion de se rapprocher de la tête du classement de Ligue 1 Conforama. Revenir sur les équipes qui sont actuellement sur le podium semble de plus en plus compliqué...

L'Olympique Lyonnais pensait être guéri. Du moins, être sur le chemin de la guérison. Après une trêve hivernale où les joueurs ont pu se vider la tête et se changer les esprits comme nous l'avait expliqué Jason Denayer la semaine dernière, les Gones ont réalisé un mois de janvier 2020 quasi parfait. Sur les 7 rencontres jouées toutes compétitions confondues le mois dernier, les hommes de Rudi Garcia ont affiché un bilan de 6 victoires et 1 nul. Ils sont restés invaincus en Ligue 1, où ils ont toutefois joué 2 matches durant le premier mois de l'année 2020 (victoires contre Bordeaux et Toulouse). Les pensionnaires du Groupama Stadium comptaient donc poursuivre sur cette voie durant février, un mois particulièrement chargé puisqu'il faudra jongler entre le championnat, la Coupe de France et la Ligue des Champions.

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Deux mauvaises opérations en L1

En effet, 7 rencontres sont au menu durant ce mois-ci. Il y a 5 journées de L1, le huitième de finale aller de Ligue des Champions face à la Juventus et le quart de finale de Coupe de France contre l'Olympique de Marseille. Et ce mois de février de tous les dangers a mal débuté pour les coéquipiers de Maxwel Cornet. Dimanche dernier (2 février), ils se sont inclinés 2 à 1 à Nice. L'OL pensait se refaire mercredi soir face à Amiens, avant-dernier du championnat. Mais les Lyonnais ont échoué, eux qui n'ont pas proposé grand-chose dans le jeu. Il aura fallu attendre l'entrée du jeune Rayan Cherki (16 ans) pour voir Lyon se montrer un peu plus dangereux offensivement. Un match nul (0-0), dans tous les sens du terme. Après la rencontre, Rudi Garcia n'a pas caché sa déception.

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« Nous sommes frustrés. J’attendais beaucoup mieux de ce match-là vu l’enjeu et les résultats des autres équipes, il y avait une belle opération à faire et nous n’avons pas su plier la rencontre. Nous manquons de simplicité, il y a trop de choix compliqués alors que des solutions plus simples existent. Il y a tout de même des points positifs, les joueurs ont donné leur maximum et nous n’avons pas pris de buts. Nous allons nous accrocher à ce genre de choses en se disant que l’on ne peut faire que mieux. J’espère que l’importance du match de dimanche nous fera comprendre que nous devons faire beaucoup mieux. Nous avons trop peu fait, nous avons trop subi le pressing de cette équipe d’Amiens. Il faut revenir à des choses beaucoup plus humbles et simples dans le jeu. »

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Un mois de février costaud

Un avis que partage Karl Toko Ekambi. « Je pense qu’on a manqué de créativité, de justesse dans les derniers mètres. Nous avons dominé le match mais nous n’avons pas réussi à concrétiser notre supériorité. Nous n’avons pas su être suffisamment tranchants pour mettre ce but qui aurait fait mal à Amiens ». Anthony Lopes, lui, a surtout insisté sur les points perdus et la mauvaise opération réalisée. «C’est un résultat très décevant. On aurait pu remonter au classement et on a encore loupé le coche. On porte trop le ballon. On doit apporter le ballon devant le but et être dangereux. On perd deux points ce soir. On est incapable de saisir les occasions. On aurait dû prendre 5 points de plus sur les derniers matches. Je me suis bien senti pour mon retour». Sixième du championnat (33 points) à égalité de points avec Reims, Nice et Strasbourg et à un point de Montpellier (5e, 34 unités), Lyon voit le podium et la Ligue des Champions s'éloigner de plus en plus.

Le PSG, son prochain adversaire, est déjà très loin (58 points). Marseille également (2e, 46 points). Rennes (3e, 40 points) et Lille (4e, 37 points) commencent aussi à prendre de l'avance. Toutes ces équipes se sont d'ailleurs imposées face à l'OL durant la phase aller du championnat. Faibles contre les gros, ce qui n'était pas le cas ces dernières saisons, les Rhodaniens éprouvent aussi des difficultés parfois. Le mois de janvier avait permis à l'équipe de Garcia de retrouver la confiance sous l'impulsion d'un Moussa Dembélé en verve (8 buts en janvier). Ce mois de février ne l'entame pas, mais sert de piqûre de rappel pour l'instant. Lyon n'est pas encore totalement guéri. Il faudra vite trouver des solutions puisque l'OL va jouer notamment le PSG (9 février, L1), l'OM (12 février, CdF) ou encore la Juventus (26 février, LdC). Un mois de février où l'OL, finaliste de la Coupe de la Ligue, pourrait gagner ou perdre gros...

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