OM : Rudi Garcia pointe du doigt le comportement de ses joueurs

Par Tom Monegier
3 min.
Olympique Marseille Rudi Garcia @Maxppp

Toujours dans la course au podium, l'Olympique de Marseille devait absolument battre Angers ce samedi pour revenir à six points de l'OL, tombeur du Stade Rennais vendredi. Mais à l'Orange Vélodrome, le club phocéen, qui menait 2-0, a finalement perdu des points précieux en se faisant reprendre par le SCO. Et Rudi Garcia n'a pas raté l'occasion de critiquer le comportement de ses joueurs.

Si l'Olympique de Marseille ne termine pas sur le podium dans quelques mois, on se souviendra certainement longtemps de ce match face à Angers du 30 mars. Opposé au SCO ce samedi sur sa pelouse de l'Orange Vélodrome, le club phocéen devait à tout prix s'imposer pour ne pas laisse trop d'avance à l'Olympique Lyonnais, tombeur du Stade Rennais en ouverture de la 30e journée. Mais les Olympiens n'ont pas rempli leur mission. Tout avait pourtant bien débuté puisque Mario Balotelli inscrivait un doublé (4e, 16e) mais derrière, les Phocéens se sont relâchés et les Angevins en ont profité pour revenir grâce à deux penaltys de Thomas Mangani (36e, 77e). Et si quelques décisions ont peut-être été litigieuses, les Phocéens n'ont pas souhaité se cacher derrière l'arbitrage, bien au contraire.

La suite après cette publicité

Interrogé en conférence de presse sur le match de son équipe, Rudi Garcia a directement exposé les problèmes du jour, à savoir un gros relâchement de ses joueurs: «on a fait trente bonnes premières minutes en première période mais je pense qu'en partie, oui, on s'est arrêté d'attaquer (à 2-0, ndlr)et puis je pense qu'on a fait des choses moins simples. On s'est compliqué la vie, on est sorti individuellement de notre registre et on leur a donné des munitions. Après, quand on prend deux penaltys à domicile et un carton rouge, ça devient compliqué pour gagner même si à dix, on a tout fait pour le gagner. Mais on s'est un peu fait mal tout seul en prenant des cartons préjudiciables aussi. Il ne faut pas confondre envie et excès d'engagement.»

À lire OM - OGC Nice : l’arbitrage au centre de toutes les polémiques

«Pas de commentaires, confiance aux décisions arbitrales»

L'ancien technicien de l'AS Roma n'a donc pas vraiment apprécié le jeu proposé par ses hommes après la demi-heure de jeu. Et pour le coach de 55 ans, les Phocéens se sont compliqués la tâche tout seuls. «Ce n'est pas faute de leur rappeler qu'il faut être solide tout le temps. Le problème aussi, c'est la solidité défensive parce qu'on a encore une fois perdu des ballons dans des zones du terrain où on ne doit pas les perdre. On est bien passé sur les côtés en première période et puis on a trop insisté après la demi-heure de jeu dans l'axe où on s'est fait contrer dos au but, où on a perdu des ballons préjudiciables. Angers en a profité même s'il y a eu beaucoup de situations litigieuses à juger, y compris une qui n'a pas été jugée sur la tête de Rami à la fin. Ça fait partie des épisodes de match», a enchaîné Rudi Garcia.

La suite après cette publicité

Ce qui est certain, c'est que l'entraîneur de l'Olympique de Marseille n'a pas souhaité remettre en cause l'arbitrage de M. Miguelgorry, qui a donc accordé deux penaltys à Angers et également expulsé Bouna Sarr : «on fait confiance à ce qu'ils ont vu, ce qu'ils sont allés revoir. (...) Après, il faut accepter les décisions. On s'est mis en difficulté plus nous que les décisions qui nous ont été contraires. Comme on a dit tout à l'heure, à 2-0, on ne doit pas s'arrêter de jouer, on doit continuer à faire des choses simples et rester dans son registre, c'est là où on a pêché. (...) Pas de commentaires, confiance aux décisions arbitrales. C'est juste la dernière, la tête de Rami, qui n'a pas été jugée. Donc ça serait bien de ne pas passer à côté de quelque chose, c'est tout.» Rendez-vous désormais vendredi soir avec un match très important face aux Girondins de Bordeaux.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité