OM : l'UNFP vole au secours d'Adil Rami

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille Adil Rami @Maxppp

Alors qu'il fait l'objet d'une procédure disciplinaire de la part de la direction de l'Olympique de Marseille, Adil Rami a reçu le soutien de l'UNFP, syndicat des joueurs.

Le torchon brûle entre l'Olympique de Marseille et Adil Rami. Les Phocéens ont ouvert une procédure disciplinaire à l'encontre de leur champion du Monde 2018 pour faute grave, évoquant notamment ses participations à des émissions télévisées alors qu'il était blessé et une absence à un entraînement. Jacques-Henri Eyraud, présent en conférence de presse ce lundi, a refusé de confirmer l'information ou de la commenter face aux journalistes.

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Selon L'Équipe, le président marseillais n'a pas du tout apprécié la saison de son défenseur central. Face à cette situation critique, l'international tricolore (36 sélections, 1 but) peut néanmoins compter sur un soutien de poids. L'Union Nationale des Footballeurs Professionnels, syndicat des joueurs, est monté au créneau par la voix de son co-président Philippe Piat. « Quand tu veux éliminer ton chien, tu dis qu’il a la gale », a-t-il lâché dans les colonnes de L'Équipe avant de poursuivre.

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Rami était «excité de reprendre»...

«Si l’OM veut rompre le contrat d’Adil Rami parce qu’il a raté un entraînement, le club va perdre. Ils vont se casser les dents devant la commission juridique de la Ligue. Tu loupes un entraînement, on te résilie ton contrat... C’est impossible. Pour moi, il s’agit d’une voie de garage. Quand il a raté l’entraînement, est-ce qu’ils l’ont mis à pied ? Je ne suis pas sûr qu’ils aient respecté les règles. Mais même s’ils l’ont fait, au pire, il risque quelques jours de mise à pied», a-t-il expliqué.

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En position de force donc, le natif de Bastia, qui était «excité de reprendre la saison avec l'OM» selon L'Équipe, pourrait donc décider d'aller jusqu'au bout devant le conseil des prud'hommes pour régler le litige en cas de licenciement. Les dirigeants de l'OM, de leur côté, préféreraient «être condamnés par la justice à lui payer son salaire dans deux ou trois ans, plutôt que de le payer tous les mois car ils sont dans le dur», assure un connaisseur de l'écurie olympienne au quotidien sportif. Cette affaire n'a pas fini de faire jaser...

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