Absent de la reprise de l'Olympique de Marseille en raison d'une procédure disciplinaire engagée par son club, Adil Rami n'est plus en odeur de sainteté sur la Canebière.
Le temps est orageux au-dessus de la tête d'Adil Rami. Déjà bien secoué ces derniers jours sur les réseaux sociaux suite à sa rupture très médiatique avec la star américaine Pamela Anderson, le défenseur de l'Olympique de Marseille doit également gérer un conflit avec son employeur. Ce matin, les joueurs du club phocéen étaient attendus au centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus pour le coup d'envoi officiel de la saison 2019/2020.
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Un premier entraînement auquel n'a pas participé Rami. Et pour cause. Le champion du monde 2018 fait en effet l'objet d'une procédure disciplinaire. Présent face aux médias ce midi en conférence de presse, le président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, n'a pas échappé aux questions relatives à ce sujet, mais s'est bien gardé d'y répondre. Agacé, JHE doit cependant rencontrer très prochainement son joueur. Et l'ambiance de cette réunion ne s'annonce pas très joyeuse.
Le Fort-Boyard qui ne passe pas
Ecarté, Adil Rami risque gros puisque L'Équipe nous apprend cet après-midi que le défenseur âgé de 33 ans, dont le contrat court jusqu'en 2021, a aussi rendez-vous avec le directeur juridique de l'OM après avoir reçu un courrier il y a une semaine lui signifiant une faute grave ! Rami s'expose donc clairement à une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement. Et si le feuilleton hollywoodien avec Pamela n'est pas à l'origine du courrier, qu'est-ce qui a donc pu mettre les dirigeants marseillais en colère ? Le quotidien indique que c'est en partie une absence à un entraînement programmé le 20 mai dernier qui a provoqué un certain courroux.
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Ce jour-là, Adil Rami a en effet participé au tournage d'une émission du programme TV Fort-Boyard. Un événement dont Rami avait touché un mot à Rudi Garcia. Sauf que la direction de l'OM n'a pas franchement apprécié. Il faut dire que le défenseur était toujours en soin après une blessure au talon. Enfin, c'est le comportement de Rami durant cette saison qui a lassé les décideurs olympiens : son départ précipité du dîner de gala de l'OM, ses participations à plusieurs émissions TV. Après avoir utilisé le procédé de la faute grave pour virer Henri Bedimo et Rod Fanni, l'OM est-il en train de répéter la manœuvre pour se séparer d'un élément à qui il reste encore deux ans de contrat à 300 000€ par mois ?
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