Le PSG peste encore et toujours contre l'arbitrage

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Marcos Aoás Corrêa @Maxppp

Avec un penalty sifflé contre lui , avec l'aide de la VAR, dans les arrêts de jeu contre Manchester United synonyme d’élimination (1-3, 8e de finale retour de Ligue des Champions), le PSG considère avoir, une fois de plus, été lésé par l'arbitrage sur la scène européenne.

Jamais deux sans trois ! Pour la troisième saison de suite, le Paris SG quitte la Ligue des Champions au stade des 8es de finale. Battu mercredi soir au Parc des Princes par Manchester United (1-3), le club de la capitale sort de la compétition sur un penalty, accordé avec l'aide de l'assistance vidéo, transformé par Marcus Rashford dans les arrêts de jeu de la rencontre. Une nouvelle décision arbitrale - pour une main de Presnel Kimpembe sur une frappe de Diogo Dalot - qui ne passe pas chez les Parisiens.

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«Oui, je suis clairement pour la VAR, c’est bien, mais j’ai le sentiment que la frappe n’est pas cadrée. Et si elle n’est pas vers le but, ce n’est pas logique de siffler le penalty. Je n’ai pas vu, mais avec les règles, il faut expliquer si ce n’est pas un penalty ou si ça en est un comme aujourd’hui, parce que la règle n’est pas claire. Ce n’était pas un tir cadré et après il y a penalty...», regrettait Thomas Tuchel sur RMC Sport. Au même micro, Nasser Al-Khelaïfi va plus loin : pour lui, il n'y avait pas penalty.

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«À chaque fois, on se fait pénaliser par l'arbitrage»

«Je vous laisse avec votre analyse, mais il n’y a pas penalty. Il tourne la tête, le ballon ne se dirigeait pas vers le but. C’est très facile de prendre une décision comme celle là contre le PSG. Ce n’est pas facile de siffler penalty pour l’arbitre, mais vraiment, 90 minutes pour finalement prendre cette décision, je suis vraiment grandement déçu de cette décision», a lâché le patron parisien. De passage en zone mixte, Marquinhos a lui aussi mis en cause la décision de M. Skomina et ses assistants, déjà sévèrement critiquée par Neymar auparavant.

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«Encore une fois, on est pénalisé par l'arbitrage. Un penalty comme ça, à la 90e, à la maison... À chaque fois, on se fait pénaliser par l'arbitrage. À un moment donné... Mais bon, c'est difficile. Sans ce penalty, on était qualifié. Ensuite, c'était impossible de revenir», a conclu le défenseur brésilien, passablement déçu et irrité. Un discours qu'il avait déjà tenu après le nul concédé à Naples cette saison (1-1, 4e journée de Ligue des Champions) et déjà entendu après la désormais célèbre remontada au Camp Nou face au Barça (6-1) en 2017. Simple constat ou paranoïa aiguë ? Le débat ne fait sans doute que commencer...

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