Unai Emery pointe du doigt le mal principal de son PSG

3 buts en 3 matches. Ce ne sont pas les statistiques d’un buteur en réussite, au contraire, mais bien la preuve que le PSG va devoir s’atteler à son nouveau problème : l’efficacité offensive. Contre Marseille, Edinson Cavani a symbolisé, comme cela lui arrive régulièrement, les carences de l’équipe parisienne face au but cette saison. Contre Lille, rebelote, l’Uruguayen mais aussi Di Maria n’ont pas su donner de la marge au club de la capitale au tableau d’affichage (1-0). A Bâle, le PSG a frôlé la correctionnelle en se faisant rejoindre au score et a dû compter sur un but aussi somptueux qu’inespéré de la part de Thomas Meunier.

Clairement, malgré quelques cartons enregistrés cette saison (4-1 contre l’OL au Trophée des Champions, 6-0 à Caen, 3-0 contre Metz et Dijon), le rouleau compresseur de la saison passée, orphelin d’Ibrahimovic a perdu de sa superbe sur le plan offensif. En Suisse, Cavani, Di Maria, Lucas, Verratti et Meunier ont eu plusieurs occasions nettes au cours de la première heure de jeu. La maladresse, le manque de confiance ou tout simplement le gardien adverse ont eu raison de leurs tentatives, ce qui a placé le PSG dans une situation inconfortable en fin de rencontre.

Des occasions trop souvent vendangées

Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Unai Emery a reconnu l’existence de ce problème, qui rend chaque match plus stressant à vivre pour lui. « Je crois que l’équipe a fait ce que nous voulons, avec la maîtrise du match et les occasions. Mais la chose à améliorer c’est ça, l’efficacité. Il faut travailler cela, c’est clair. Mais je suis content, car l’équipe a des occasions. Il y a des matches où ça rentrera, plus ou moins. Je crois que l’équipe a besoin d’améliorer l’efficacité », a concédé l’entraîneur espagnol, qui souffre avec ses joueurs au bord du terrain. Il n’est pas le seul à le penser, puisque le buteur héroïque de la soirée, Thomas Meunier, le rejoint.

« En première mi-temps, le match aurait pu être plié, si on avait été un peu plus efficace, que ce soit Lucas, Cavani, Di Maria ou moi-même. On aurait pu être plus affutés devant le but. Le point positif, c’est qu’on arrive à se créer énormément d’occasions. C’est super important. Le jour où on arrivera à mettre plus de 50 % de nos occasions, on gagnera avec des scores fleuves et c’est aussi important », a confié l’international belge, qui ne marquera pas des reprises de volée à chaque rencontre.

Si Cavani présente de belles statistiques (10 buts en L1, 4 en Ligue des Champions), son irrégularité pèse trop. Lucas réalise son meilleur début de saison face au but (5 réalisations en L1, 1 en Ligue des Champions) mais ne sera jamais un tueur dans la surface. Enfin, Di Maria multiplie les mauvais choix et les frappes ratées, avec de nouvelles occasions gâchées contre Bâle. Le PSG n’écrasera pas tous ses adversaires mais pour éviter les sueurs froides comme celles de mardi soir, il va falloir remédier à ce problème récurrent…