Jusqu'alors muet comme le voulait la consigne édictée par le club, Lamine Sané a brisé la glace ce matin, quelques jours après avoir réintégré l'effectif professionnel des Girondins de Bordeaux. L'occasion pour le défenseur central de revenir sur son explication musclée avec Jérôme Prior, qui a valu une mise à pied aux deux hommes.
« Suite à de graves incidents survenus dans le vestiaire après le match de Coupe de France contre le FC Nantes, Jérôme Prior et Lamine Sané ont été mis à pied sine die. Aucune autre communication ne sera faite sur le sujet et personne ne répondra à une quelconque interview sur cette décision ». L'affaire avait fait grand bruit ce 11 février, jour au cours duquel les Girondins de Bordeaux annonçaient les mises à pied de Jérôme Prior et Lamine Sané. Flous sur le moment, les contours de ces incidents se résument en réalité à une bagarre entre le jeune gardien de but et le défenseur central.
La suite après cette publicité
Une nouvelle peu glorieuse qui venait s'ajouter à de mauvais résultats pour le club au scapulaire, lequel restait sur une défaite à Lyon (3-0), un revers face à l'ASSE (1-4), et une élimination en Coupe de France devant le FC Nantes (3-4). Mais de l'eau a coulé sous les ponts depuis et, alors que la formation aquitaine reste sur deux matches sans défaite, les deux hommes ont droit à une nouvelle chance. Ainsi, on apprenait ce vendredi que Prior « reprendrait provisoirement » avec la CFA, quand Sané a lui retrouvé le groupe professionnel dès ce mardi. Un retour en forme de soulagement pour l'intéressé, lequel revient pour la première fois ce samedi sur ces incidents dans les colonnes du Parisien.
« Cela fait partie de la vie ce genre d’événements. Il y a des hauts et des bas. Je ne vais pas vous mentir. Ce fut une période très difficile à vivre. Avant la bagarre, je n’étais pas bien physiquement et moralement dans les semaines précédentes. Il s’était passé des choses compliquées à l’intérieur du groupe. Il fallait crever l’abcès. Je l’ai crevé mais je ne parle pas de la bagarre en disant ça. Sur le terrain, on est des joueurs et en dehors des hommes. Et quand des hommes ont des problèmes, ils les règlent. Et les bonnes personnes font en sorte de passer à autre chose, une fois l’incident réglé. Parfois, ça arrive de déraper. On a passé l’éponge. C’est fini ». La page est tournée, gare à ne pas reproduire pareilles erreurs, ou à se faire contrôler sans permis par exemple...
Plus d'infos sur...
La suite après cette publicité
Fil info
La suite après cette publicité
