Le président de la DNCG en remet une couche sur Lens et Mammadov !

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Lens @Maxppp

Richard Olivier, président de la DNCG, est toujours pessimiste au sujet de l'avenir du RC Lens. Il conseille même de ne rien espérer de la part de Mammadov. Mais tout le monde n'est pas de son avis...

Richard Olivier a dû avoir les oreilles qui sifflaient ces dernières semaines. Impliqué dans plusieurs dossiers sensibles (Lens, Luzenac), le président de la DNCG n'a jamais dévié de sa ligne de conduite. Et quand il s'est publiquement alarmé de la situation financière du RC Lens, il s'est pris une volée de bois vert de la part d'Antoine Kombouaré, l'entraîneur lensois, qui n'a guère apprécié les commentaires d'Olivier. Ce dernier persiste cependant. Dans les colonnes de La Voix du Nord, il a de nouveau livré son opinion au sujet des fameux 4 M€. Pour lui, Lens doit tirer un trait sur Hafiz Mammadov.

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« Ça fait longtemps qu'on attend... Autant dire que M. Mammadov ne peut pas payer... Ce que j'ai dit, c'est que sans apport externe, le club ne pourrait pas continuer comme ça. Aujourd'hui, je le pense toujours, mais peut-être que je me trompe... L'argent peut venir d'ailleurs, mais en tout cas, il ne viendra pas d'Hafiz Mammadov. La DNCG revoit les clubs à partir du mois de novembre. Ça laisse le temps à M. Martel pour les échéances qui nous concernent. Le problème, c'est qu'il ne doit pas seulement apporter les 4 millions, mais aussi 14 – ou un peu moins puisque sans recrutement, la masse salariale est moins élevée – en janvier. Il faut inévitablement que quelqu'un apporte tout ou partie de cette somme. Si l'argent n'arrive pas, ce ne sera pas chez moi que ça se passera. Il n'y aura tout simplement plus de cash pour payer les joueurs et les employés, et ça se réglera au tribunal. Attention, je ne le souhaite pas ! C'est d'ailleurs ce qu'on essaie d'éviter à chaque fois qu'on rend une décision », a-t-il expliqué.

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Comme de nombreux supporters lensois, Richard Olivier constate que la lenteur de Mammadov à lâcher les sommes dues est mauvais signe. Mais Lens est-il pour autant dans une situation alarmante ? Pas selon Luc Dayan, l'homme d'affaires et président durant quelque temps du RC Lens, qui estime que ce sont les dirigeants qui ont été à la faute, établissant un budget trop ambitieux. « Il faut bien comprendre que la situation du Racing est cent fois meilleure qu’il y a deux ans. Le Crédit Agricole avait pris un club endetté. L’actionnaire a ensuite couvert l’année de L2 avec les 20 M€ et l’équipe est montée. En cela, c’est donc une réussite. Je ne sais pas si c’est Gervais Martel ou si c’est sous la pression de l’actionnaire, mais s’ils avaient présenté un budget moins ambitieux, ils seraient passés. Le Racing s’est créé lui-même le problème. Croyez-moi, d’autres clubs en France sont en moins bonne situation que Lens. Je trouve inconséquent de se mettre soi-même dans une situation difficile. Je le répète, le club n’avait plus de dettes. Maintenant, à supposer que ça coince, il faut travailler avec un budget à la baisse, une masse salariale de 6 M€, le club peut être à l’équilibre. C’est jouable. » Alors, qui est le plus proche de la vérité ?

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