OL - Monaco : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
Olympique Lyonnais Anthony Lopes @Maxppp

C’était l’affiche avancée de cette 5e journée de Ligue 1. L’Olympique Lyonnais recevait Monaco au Stade Gerland pour enfin lancer sa saison. De son côté, Monaco avait besoin de points avec un départ tout aussi laborieux que son adversaire du soir. Au terme d’un match riche en occasions, ce sont finalement les hommes d’Hubert Fournier qui sont sortis vainqueurs (2-1).

Duel de mal classé en match avancé de la cinquième journée de Ligue 1. Lyon (17e – 3 points) accueillait l’AS Monaco (15e – 4 points). Mal en point, les deux équipes comptent sur ce match pour (enfin) lancer leur saison. En première mi-temps, ce sont les Monégasques qui débutent leurs offensives lorsque Ferreira Carrasco prend le meilleur sur Tolisso et tente de servir Berbatov, trop court pour transformer sa passe (14e). C’est ensuite sur corner que le danger dans la surface lyonnaise va arriver : Berbatov est tout près d’ouvrir la marque sur corner mais sa tentative frôle le montant d’Anthony Lopes (15e). La machine monégasque semble alors lancée, tour à tour les joueurs du Rocher tentent leur chance. C’est d’abord Ferreira Carasco qui s’essaye de la tête, sans conviction (23e), puis, Kondogbia se retrouve en position de frappe devant la surface mais sa tentative est trop écrasée (26e).

La suite après cette publicité

Contre toute attente, à la vue des réelles occasions, c’est Lyon qui va ouvrir la marque. Malbranque lance Fekir en profondeur qui trompe Subasic d’un tir assuré (30, 1-0), Toulalan couvre le hors-jeu et l’Olympique Lyonnais est en tête. Mais les Gones ne profiteront pas longtemps de leur avance. Bien aidé par une perte de balle de Samuel Umtiti, Geoffrey Kondogbia adresse une passe en retrait à destination d’Ocampos qui égalise d’un tir travaillé (38e). Sur un contre, quatre minutes plus, Toulalan, l’ancien de la maison, se rachète en stoppant Lacazette en position de dernier défenseur (42e). A la mi-temps, le score nul n’arrange personne.

À lire OL : l’inattendu retour en force du héros Mama Baldé

Au retour des vestiaires, les deux équipes se montrent déterminées à ne pas en rester là. Malgré de nombreuses phases offensives de part et d'autre, le cadre se dérobe et lorsque les tentatives sont cadrées, les gardiens s’imposent en maîtres. Berbatov continue de se montrer impérial dans les airs, mais bute sur Lopes qui répond d’une belle claquette (53e). Peu de temps après, Jallet trouve Lacazette dans la surface mais sa reprise de volée est dégagée en corner par Subasic (59e). À l’heure de jeu, l’issue match est toujours indécise. Il faut attendre un petit quart d’heure pour voir le match se décanter. Sur un centre en retrait de Samuel Umtiti, Tolisso croise sa frappe et trompe Subasic pour offrir le deuxième but aux Gones (73e, 2-1). Monaco est alors à la peine, et l’entrée de N’Jie ne va pas rassurer les hommes de Jardim. C’est d’ailleurs le nouvel international camerounais qui va causer du tort à la défense monégasque après un enchaînement dribble-frappe qui passe à côté de la cage des joueurs de la Principauté (80e). Lyon bétonne, Lopes étonne. Une nouvelle fois, le gardien portugais s’impose sur une tête lobée de Valère Germain (83e). Lyon tient sa victoire, la deuxième de la saison. Monaco déçoit encore, la campagne va être longue, selon toute vraisemblance…

La suite après cette publicité

L'homme du match : Anthony Lopes (7,5) : il n'a rien pu faire sur le but d'Ocampos, où sa défense est à incriminer. Mais quelle présence, du reste ! Le portier lyonnais s'est fendu de remarquables interventions, face à Ferreira Carrasco (22e, 62e), Kondogbia (34e), Berbatov (45e, 53e, 70e) et Germain (84e), le tout avec le spectaculaire qui le caractérise. Remarquable.

OL :

  • Lopes (7,5) : voir ci-dessus.

  • Jallet (6) : on retiendra deux faits de jeu dans le match de l'ancien Parisien : cet énorme sauvetage sur un centre de dangereux de Ferreira Carrasco qui pouvait déboucher sur un but (15e), et ce superbe service pour Lacazette, qui avait tout du caviar (59e). Souvent mis en difficulté par Ocampos, il ne rend cependant pas la copie parfaite.

  • Rose (3,5) : si une remontée de balle rageuse aurait pu déboucher sur un but de Ferri (49e), le fait est que le central a de nouveau laissé une mauvaise impression. Coupable de laxisme en diverses occasions, auteur de nombreuses imprécisions, il n'était pas dedans. Notons également que l'un de ses dégagements manqués aurait pu profiter à Berbatov (45e). Décevant.

  • Umtiti (4) : à l'instar de son acolyte de défense centrale, il n'y était pas. Dépassé par Ferreira Carrasco pour la première opportunité monégasque (15e), il est le premier responsable du but d'Ocampos, lui qui a bêtement perdu le cuir au départ de l'action. Des errances qu'il parvient à compenser par son apport sur le but de la victoire lyonnaise, où il réalise un gros travail côté gauche avant de distiller la passe décisive parfaite pour Tolisso (73e).

  • Tolisso (5) : inutile de dire que son but, plat du pied parfait après un service au poil d'Umtiti, rehausse sensiblement sa note. Le jeune latéral a en effet éprouvé de grosses difficultés ce soir face à l'activité de Ferreira Carrasco, se rendant également coupable d'erreurs de placement.

  • Gonalons (7) : la trêve internationale lui a fait du bien. Catastrophique lors de ses dernières sorties, le capitaine lyonnais a ce soir endossé le costume de métronome avec brio. Des services précis, dans le bon tempo et très souvent vers l'avant, une grosse présence à la récupération... Un retour appréciable.

  • Ferri (4,5) : s'il n'est pas passé loin du but en tout début de second acte avec un piqué bien senti devant Subasic (49e), le milieu de terrain n'a du reste pas brillé. Peu précis dans ses transmissions, il a également effectué des choix discutables à des moments clés.

  • Mvuemba (4) : encore une fois, il a brillé par sa discrétion. L'ancien Lorientais ne s'est pas signalé positivement en quoi que ce soit. Remplacé par N'Jie (66e), qui s'est mis en évidence, lui, en l'espace de trois minutes, avec un débordement et centre qui aurait pu profiter à Lacazette (69e). Il aurait même pu s'offrir un joli but en fin de match, passant près de l'exploit personnel (80e).

  • Malbranque (6) : très en vue sur le début de match, où il a bien combiné avec ses avant-centres, à l'image de cette combinaison avec Lacazette (8e) et évidemment de sa passe décisive pour Fekir (30e). Il a néanmoins baissé le pied dans le second acte, accusant le coup physiquement. Remplacé par Kone (82e).

  • Lacazette (7) : au four et au moulin. Ne se limitant pas à son positionnement sur la feuille de match, le buteur lyonnais a beaucoup bougé, sur le front de l'attaque comme plus bas pour apporter son aide. A chaque ballon touché, qu'il s'agisse de contrôles ou prises de balle, il fait montre de sa grande qualité technique et justesse. L'action du but de Fekir en est l'exemple parfait (30e). Une seule tentative, néanmoins, stoppée par Subasic (59e).

  • Fekir (6,5) : aligné au côté de Lacazette en attaque, il ne s'est pas cantonné à un rôle d'avant-centre, mais au contraire gravité autour de son acolyte. Intéressant dans ses prises de balle, il a agrémenté sa belle prestation d'un but (30e). Remplacé par Gourcuff (74e), qui ne s'est pas particulièrement distingué pour son retour sur les prés.

Monaco :

  • Subasic (6,5) : il fait l’arrêt nécessaire en se plaçant comme il le faut (59e), il s’est souvent montré décisif lorsqu’il fut sollicité. Il faut quand même préciser qu’il ne peut rien faire sur les deux réalisations lyonnaises, abandonné par sa défense.

  • Dirar (6) : s’il s’est montré à son aise devant, comme lors d’un centre sur Berbatov (53e), il n’a pas toujours était à son aise derrière, c’est d’ailleurs son vis-à-vis, Corentin Tolisso qui offre la victoire aux siens. Un match mitigé dans l’ensemble.

  • Raggi (6) : il fut plus à l’aise que son compère en charnière lorsqu’il fut sollicité. Il a même eu l’occasion de placer une tête qui aurait pu faire mouche tant il était esseulé (53e). Bien à la peine en première mi-temps, il a fini par se reprendre… ouf !

  • Carvalho (4,5) : très souvent mis en difficulté par le remuant Lacazette en première période, il n’a pas fait les bons choix ensuite en n’anticipant pas correctement notamment. Dans son placement aussi c’était très brouillon, un match vraiment très compliqué pour l’international portugais.

  • Kurzawa (6,5) : il s’est montré très à son aise dans le secteur offensif, multipliant les courses, proposant des solutions que ce soit pour dédoubler ou pour centrer. Il fut très en vue en première mi-temps avant de s’éteindre quelque peu. Un match encourageant de la part de l’international espoir, tout juste revenu de sélection.

  • Toulalan (5) : coupable sur le but lyonnais, il couvre Fekir qui se trouvait en position de hors-jeu, il se reprend ensuite en stoppant Lacazette en position de dernier défenseur (42e). Sur le deuxième but, il doit être à la retombée de la passe en retrait de Umtiti, qui trouvait Tolisso, seul dans la surface. Remplacé par Germain (78e).

  • Kondogbia (6) : l’ancien pensionnaire de la Gaillette a livré un match en demi teinte. Il s'est montré capable de très belles choses balle au pied, comme en fin de première mi-temps. Il fut beaucoup moins en vue ensuite, même si, au final, il délivre une passe décisive sur le seul but monégasque.

  • Moutinho (3,5) : il a tiré les coups de pieds arrêtés, voilà le résumé de sa première période tant il fut transparent. Et ensuite ? Ce ne fut guère mieux, le milieu de terrain portugais, qui souhaitait quitter la Principauté lors du mercato estival, ne devra pas réitérer ce genre de prestation à l’avenir.

  • Ferreira Carrasco (5) : très actif sur son aile en première mi-temps, il fut moins en verve lors de la seconde période. Il aurait pu servir Berbatov et lui offrir le premier but monégasque (14e) mais le Bulgare était trop court. Il s’est liquéfié au fil du match, dommage ! Remplacé par Kamara (84e).

  • Berbatov (6) : il aurait sûrement mérité de marquer, mais il s’est à chaque fois heurté à Anthony Lopes. Placé au deuxième poteau il est tout près d’ouvrir le score de la tête (15e), sur un nouveau coup de casque, il force Lopes à s’employer pour détourner sa tentative (53e). Un match plein.

  • Ocampos (6,5) : l’unique buteur monégasque ce soir. Mais il ne fut pas exempt de tout reproche. Il ne trouve pas le cadre (35e), mais il égalise d’une frappe travaillée trois minutes plus tard (38e). A l’image de beaucoup de ses coéquipiers, il a procédé par à-coups. Remplacé par Martial (77e).

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité