Ces coups de folie qui bouleversent le mercato

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Antonio Cassano @Maxppp

Mou ce mercato hivernal ? Difficile de trouver un autre adjectif pour évoquer l'activité des clubs durant ce mois de janvier. Toutefois, le marché des transferts réserve quelques surprises de dernière minute auxquelles les joueurs ne sont pas étrangers. Coups de folies et prises de bec font partie intégrante d'une saison, et personne n'est à l'abri d'un évènement qui chamboulera la fin d'exercice.

Dans ce mercato d’une très grande tranquillité, les transferts s’enchaînent au ralenti. Parfois, seul un clash peut donner un coup d’accélérateur à un marché en panne de mouvements d’importance. On a cru que le comportement regrettable des supporters niçois vis-à-vis de Loïc Rémy allait agiter le mercato hexagonal, mais l'attaquant a reculé au dernier moment, de peur de perdre toute chance de rallier la sélection française pour la Coupe du Monde 2010. Difficile de le stigmatiser lorsqu'on voit que certains coups de têtes n'ont abouti qu'à des désillusions.

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Comment ne pas évoquer le cas de Fabrice Fiorèse ? En profond désaccord avec Vahid Halilhodzic, l’attaquant avait fait le forcing pour rejoindre l'OM en toute fin du marché estival 2004. Une situation qui avait fait « vomir » l’entraîneur bosniaque et qui a marqué le début de la dégradation de la carrière de Fiorèse. Mais ce dernier reste un ange à côté de la terreur Cassano.

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Pas un départ sans déclarations tapageuses ou conflits avec l’entraîneur. Antonio Cassano quitte la Roma lors du mercato hivernal 2006, après plusieurs prises de bec avec Spalletti et sans saluer ses partenaires. Une attitude désastreuse qu’il répètera à Madrid deux ans plus tard au moment de quitter la capitale espagnole. Désormais à la Sampdoria, le bad boy italien fait de nouveau la une, puisque son nom est cité du côté de Manchester City. Pas un hasard, puisque son entraîneur l'a écarté lors du dernier match.

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Les joueurs caractériels sont certes disposés à des coups de sang qui peuvent pousser les clubs à s’en séparer. Mais même les plus raisonnables sont susceptibles de perdre la tête lors d’un marché des transferts. Il y a un an et demi, Jimmy Briand a complètement été déboussolé par l’intérêt du PSG. Entré en conflit avec ses dirigeants, séchant la reprise de l’entraînement, le Rennais a tout tenté pour faire craquer le Stade Rennais.

Cet hiver, les joueurs semblent garder leur calme. Mis à part Pandev, qui était en conflit ouvert avec la Lazio et qui a rejoint l'Inter Milan, il n'est pas aisé de trouver un récalcitrant parmi les grands déçus de l'année. Klaas-Jan Huntelaar est prêt à rester à Milan, Fernando s'est fait à l'idée de son statut de remplaçant de luxe à Bordeaux, Karim Benzema reste focalisé sur son avenir madrilène... Même Robinho, qui espère un départ, reste plutôt sage dans ses déclarations.

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À quelques jours de la fin du mercato, certains pourraient toutefois encore agiter le marché sur un coup de tête : Anderson (Manchester United), Pavlyuchenko (Tottenham), Ledesma (Lazio) ou encore Ederson (OL) n'ont pas les meilleures relations avec leurs entraîneurs et pourraient bien donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Histoire de fournir à ce marché son lot de coups de folies.

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