LOSC : les inquiétantes hésitations d'Eden Hazard

«Eden Hazard est intransférable». En conférence de presse, le président du LOSC Michel Seydoux a annoncé qu'il était hors de question qu'il laisse filer sa pépite belge lors du mercato estival. Logique puisque le Diable Rouge n'est autre que le meilleur joueur de Ligue 1 d'après ses pairs. Seulement, malgré ces déclarations, l'intéressé laisse toujours planer un léger voile de doutes sur son avenir dans le Nord. Il suffit de lire son interview dans les colonnes de France Football pour s'en convaincre.

«Rien n'est jamais sûr. Je vais me répéter : je suis sous contrat jusqu'en juin 2015, et, pour l'instant, je suis encore lillois la saison prochaine. Mais tout peut arriver. Un gros club vient et, bing, met l'argent que le président accepte. Et là, voilà, je suis parti. Mais pour l'instant, je le redis, je suis à Lille avec la Ligue des Champions en perspective et un grand stade qui se construit», a-t-il expliqué en préambule avant de faire part de certaines interrogations.

«Je n'ai pas envie d'être moins bien et de faire la saison de trop. D'un autre côté, partir à l'étranger pour être sur le banc, ça ne sert à rien, je le sais très bien. J'essaie de voir, je parle un peu avec les gens qui sont passés par là. On verra bien... Je ne veux pas avoir à me dire : "Tu aurais dû rester un an de plus" ou "Tu aurais dû partir plus tôt"», a-t-il annoncé avant de poursuivre.

«(La réflexion) Elle est là depuis quelque temps maintenant, mais ça vaut pour tous les joueurs, qui souhaitent faire la meilleure carrière possible. Je suis ambitieux, j'ai envie d'aller dans un grand club. Après, je ne sais pas si ce sera maintenant, dans deux ans ou dans dix ans», a-t-il indiqué. En résumé, si son président semble sûr qu'il restera au LOSC la saison prochaine, Eden Hazard, lui, reste plus mesuré.

Cette incertitude a intérêt à ne pas durer trop longtemps, sous peine de plomber l'été lillois. Avec les départs d'Adil Rami, Yohan Cabaye et Gervinho, le staff technique a déjà assez de travail pour recruter des joueurs compétitifs ne brisant pas l'élan victorieux. Alors, si d'aventure il devait plancher sur la succession de son inspirateur n° 1 Eden Hazard, le LOSC subirait sans doute un contrecoup dont il serait difficile de se relever... Mais visiblement, le président est confiant !