L'Olympique Lyonnais doit se serrer la ceinture. Pour preuve, le club rhodanien devra peut-être vendre plus de joueurs que prévu.
« Pour être totalement dans les clous financièrement, il faudra peut-être céder un joueur au mercato d’hiver. » Interrogé début octobre sur la situation financière de son Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas n'avait pas hésité à annoncer que la vente d'un élément de l'effectif était presque inéluctable. Et au petit jeu des pronostics, c'était le défenseur Aly Cissokho qui avait été désigné comme le prochain à plier bagage.
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Si aujourd'hui aucun élément majeur n'est venu appuyer cette thèse, JMA vient de jeter un nouveau pavé dans la mare. Alors que l'OL Groupe vient d'annoncer des pertes nettes de 28 M€ pour l'exercice 2010/2011, le patron des Gones a déclaré à L'Équipe que ce n'est plus un, mais deux Lyonnais qui pourraient être cédés. « Aujourd’hui, il faut compenser ce qui n’a pas été fait par la cession de deux nouveaux joueurs, soit au mercato d’hiver, soit au début du mercato d’été, puisque la clôture de nos comptes est au 30 juin. Il faut aussi continuer d’abaisser la masse salariale en négociant au plus près les reconductions de contrats et en intégrant des jeunes. Et d’une manière générale, il faut réduire le train de vie du club, même si on a des réserves avec plus de 100 M€ de capitaux propres et aucun endettement. »
Obligé de se serrer la ceinture, le club septuple champion de France ne sait cependant pas encore qui seront les deux élus. « Il est difficile de dire nominativement les joueurs qui seront vendus. Car pour pouvoir vendre, il faut avoir des propositions. L’été dernier, qui aurait pensé que nous aurions ainsi vendu Toulalan et Pjanic ? » À l'heure où le Paris Saint-Germain version qatarie dépense sans compter, les supporters rhodaniens peuvent-ils s'inquiéter de voir leur équipe contrainte au régime drastique ?
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Pour Aulas, si des efforts financiers doivent être faits, cela n'altère en rien les ambitions du club. « Aujourd’hui, le projet est de faire en sorte que l’OL soit l’un des grands clubs européens. Je l’ai pris en 1987 en D 2… Mon intention est d’aller au bout de l’histoire. Tant que l’on n’aura pas atteint nos objectifs, il n’y aura pas d’envie de vendre. Il y a parfois des gestes de dépit. L’année dernière, j’ai passé un moment difficile. J’avais l’impression qu’une partie des progrès faits pendant des années étaient un peu gaspillés. Mais maintenant, on est repartis sur un schéma sain et maîtrisé. »
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