La lente descente aux enfers de Florent Sinama-Pongolle…

Par La Rédaction FM
2 min.
Florent Sinama Pongolle veut tirer un trait sur ses années galères @Maxppp

Champion du monde U17 avec la France, Florent Sinama Pongolle a connu le très haut niveau avec Liverpool avant de connaître une lente descente aux enfers. À 29 ans, l’attaquant français n’a plus de club, mais espère encore rebondir.

Au sortir d’un titre de champion du monde U17 acquis en 2001 avec l’Équipe de France, Florent Sinama Pongolle est considéré comme l’un des plus grands espoirs du football français. Parti tenter sa chance très (trop ?) jeune à Liverpool, l’espoir tricolore s’est brûlé les ailes. Pourtant, FSP peut se targuer d’avoir tout de même évolué à l’Atletico Madrid, le Sporting CP mais aussi à Saint-Etienne en France. Au total, l’ancien Havrais a sévi dans une dizaine de clubs pour des expériences très mitigées. Finalement, son seul fait d’armes sera son passage réussi au Recreativo Huelva avec qui il va inscrire une vingtaine de buts en Liga entre 2006 et 2008. Période faste où il connaîtra les joies de l’équipe de France pour une cape en octobre 2008 face à la Tunisie.

La suite après cette publicité

Symbole de ses difficultés, une dernière expérience totalement ratée du côté de la Russie et du FC Rostov avec un bilan famélique de deux buts inscrits en 18 matches. À sa décharge, une rupture des ligaments croisés ne l’a pas vraiment aidé. Interrogé par France Football, Florent Sinama Pongolle qui n’a pas été prolongé par le club russe, est à la recherche d’un second souffle, à 29 ans. « Je voulais rester à Rostov, le coach le souhaitait aussi… mais ce n’était pas lui qui décidait », raconte le vainqueur de la Coupe de Russie 2014.

À lire Ligue 2 : l’ASSE enchaîne et grimpe sur le podium, Amiens renverse Angers et Bordeaux s’incline

Sinama Pongolle assure qu'il a encore le niveau L1

Sans club, il s’entraîne depuis trois semaines avec son club formateur et a même disputé un match amical avec Le Havre face à Créteil (1-1) il y a trois jours, histoire d’être en forme lorsqu’il retrouvera un club. Une quête semée d’embûches comme il le reconnaît bien volontiers. « Ça fait deux ans que j’ai des stats catastrophiques. Je me doute bien que je ne suis pas une priorité, mais petit à petit, ça va se resserrer. La France, l’étranger, on verra », indique-t-il lucide. Mais pas question pour l’instant d’imaginer évoluer en L2 du côté de son club formateur pour l’instant. « On n’est pas dans cette optique. Des gens autour du club m’en parlent. J’avais le niveau de la Ligue 1 il y a deux ans, pourquoi l’aurais-je perdu ? »

Celui qui se dit être prêt à jouer encore quatre ou cinq ans au plus haut niveau n’a plus de temps à perdre et souhaite casser cette terrible dynamique. Reste à savoir si son pedigree vaudra plus que ses trois dernières saisons catastrophiques. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité