Suivez l’affaire des matches truqués en L2 en direct

Par La Rédaction FM
20 min.
La rencontre Dijon-Nîmes dans le viseur de la justice @Maxppp

Un soupçon de matches truqués plane sur la Ligue 2 après les révélations du Point ce mardi matin. L'affaire secoue le microcosme du football français. Suivez ici les dernières informations en temps réel.

20h57 : interrogé sur l'affaire des paris truqués en Ligue 2 par Canal +, le président du LOSC Michel Seydoux a dit attendre des sanctions exemplaires. « Moi je laisse l'enquête se faire, si cela s'avère vrai, il faut que la justice sportive soit intransigeante et qu'elle condamne de façon définitive ces agissements, qu'elle prenne la sanction la plus haute si cela se révèle vrai. Je ne supporterai plus siéger à la Ligue si des sanctions adéquates ne sont pas prises. On ne peut pas rester comme ça, il faut des sanctions draconiennes. »

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19h21 : sous couvert d'anonymat, un ancien joueur de Libourne a parlé à RMC du Arles-Avignon de Jean-Marc Conrad, actuel président de Nîmes et parmi les dirigeants majeurs de cette affaire de matches truqués. Pour le joueur, il y avait « des doutes dans le milieu » sur le club, qu'il a croisé sur la saison 2008/2009 en National. « La pratique semblait être la suivante : les dirigeants contactaient 3-4 cadres de l'équipe qu'ils allaient affronter, leur proposaient des contrats futurs au sein de leur club, en échange de quoi ils feraient au mieux pour faire en sorte qu’Arles gagne le weekend. » Le footballeur a décrypté une situation semblable dans les rangs de son équipe d'alors, mettant en cause Romain Reynaud, défenseur évoluant aujourd'hui en Belgique. Contacté par le média, ce dernier a démenti la version de son ancien partenaire.

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18h39 : Benoît Poulain, ancien capitaine de Nîmes, a affirmé qu'il n'y avait jamais eu de sollicitation ni de préméditation avant le match nul entre Nîmes et Caen l'an dernier en Ligue 2, au cœur de la polémique. «Je tiens à préciser qu’avant, pendant et après le match, il n’y a jamais eu aucune consigne ou allusion des dirigeants du Nîmes Olympique pour arranger ce match ou le jouer différemment», assure-t-il au journal 20 minutes.

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18h21 : le président du CA Bastia Antoine Emmanuelli, interrogé par lequipe.fr, a réagi aux accusations du Canard Enchaîné dans le cadre des soupçons de matches truqués en Ligue 2 la saison passée. «On nous reproche d'avoir reçu des gens et d'avoir dîné avec eux comme on le fait avec tous nos adversaires avant chaque match. Au départ, c'était le président Gazeau qui devait venir mais il a démissionné entre temps. Nous avons donc gardé notre rendez-vous avec la nouvelle équipe. Nous avons simplement parlé de nos clubs! Il n'a jamais été question d'autre chose», a-t-il expliqué. Pour l'avocat du club corse, Jean-Sébastien De Casalta, il n'y pas le commencement du début d'une affaire. «Le club n'est nullement mis en cause dans ce dossier. Ni son président, ni ses joueurs, ni ses entraîneurs. Il n'y a eu aucune perquisition ou garde à vue. Le président a été seulement entendu en qualité de témoin sans que cela n'entraîne la moindre décision contre le club», a-t-il lancé.

17h55 : Me Xavier Morice, avocat du président du Stade Malherbe de Caen Jean-François Fortin, s'est exprimé alors que son client est toujours entendu en garde à vue. «Il est complètement abasourdi» et «dans une volonté farouche de démontrer son innocence totale», a confié Me Morice, interrogé par France 3 Basse-Normandie. «Il est clair qu'il n'a rien à se reprocher et la suite des événements le démontrera».

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17h09 : le président du SCO d'Angers, Saïd Chabane, est en colère, lassé de voir le nom de son club revenir dans le cadre de l'affaire des matches truqués : « On se donne le droit et la réserve de déposer plainte pour diffamation. On en discute en ce moment et je pense qu’on ne va pas s’arrêter là. Notre tort, c’est d’avoir perdu un match qui aurait pu peut-être nous permettre de monter en Ligue 1. Donc on aurait été assez cons, excusez-moi du terme, de laisser filer un match pour des broutilles et rester en Ligue 2 alors qu’on connait l’impact financier, psychologique et sportif qu’a une accession en Ligue 1 », indique-t-il sur les ondes de RMC.

17h03 : face à l'ampleur que prend l'affaire des matches truqués présumés en Ligue 2, la Fédération Française de Football et la Ligue de Football Professionnel ont décidé de se constituer partie civile, comme l’affirme iTélé.

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16h19 : C'est au tour du président de Troyes, Daniel Masoni, de réagir à la polémique auprès de RMC : « Je trouve que ça fait beaucoup de bruit pour l’instant. C’est dommage pour l’image du football qui ne le mérite pas. Maintenant, je ne juge pas parce que la présomption d’innocence existe et il faut faire très très attention, être très prudent et surtout ne pas réagir tout de suite à chaud sur ces sujets-là. Moi, ce qui m’a choqué aussi, c’est de sortir ça le jour du match de l’équipe de France à Marseille. Est-ce que le foot est visé ? Je ne sais pas, on verra bien. Pour moi, il n’y a pas lieu d’avoir de l’inquiétude aujourd’hui. Il y a beaucoup de bruit, il faut laisser faire les choses et attendre vraiment que ça se confirme ou pas», a-t-il déclaré.

13h01 : Le Figaro est allé à la rencontre d'un joueur « habitué aux joutes de Ligue 2 et de National », qui sous couvert d'anonymat, a accepté de parler de la corruption dans le football. Selon ses dires, la pratique est courante dans ces divisions. « En Ligue 2, en National et dans les divisions amateurs, il est possible de le faire facilement car il n'y a pas énormément d'argent, les salaires sont moins importants et les joueurs moins surveillés. (...) Les joueurs qui acceptent de l'argent sont ceux qui n'ont pas un gros contrat. C'est de l'argent facile pour eux. Personnellement je n'en ai jamais touché mais je vais être honnête: je ne peux pas affirmer que je ne le ferai jamais. Si la somme représente un an du contrat, forcément ça fait réfléchir. »

10h13 : le président du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, et son directeur de la sécurité, Pilou Mokedde, ont quitté Caen mercredi matin pour Nanterre, où leur garde à vue entamée la veille va se poursuivre, annoncent I Télé et Ouest-France.

9h49 : Régis Juanico, député de la Loire, s'est lui aussi exprimé sur les ondes de France Bleu Saint-Étienne au sujet des soupçons de matches truqués qui planent sur plusieurs matches de L2 en fin de saison dernière. «S'il y a des affaires, c'est en raison des enjeux financiers colossaux liés au football. (...) La perte potentielle en termes de droits TV en cas de relégation de L2 en National peut expliquer les tentatives de corruption», a-t-il lâché.

8h46 : interrogé par Paris-Normandie, le président du Havre et de l'UCPF Jean-Pierre Louvel a tenu à défendre Jean-François Fortin, président du Stade Malherbe de Caen, dont le nom a été cité dans le cadre de l'affaire des matches truqués. « Je suis sidéré. Je ne peux pas et je ne veux pas y croire. Je connais Jean-François Fortin, en ses qualités de président de club et d’homme, et il m’est impossible d’imaginer qu’il soit mêlé à une telle affaire. Jean-François (Fortin) aime et sert le football depuis toujours. Alors restons très prudents. Maintenant, tout cela n’est pas bon pour l’image du football. On ne pourra pas empêcher les gens de faire des amalgames », a-t-il confié.

8h43 : RMC et BFM TV ont recueilli des témoignages de joueurs et d'agents faisant état d'approches et de tentative de corruption de proches du Nîmes Olympique pour des matches de L2 en fin de saison passée (en savoir plus).

Mardi 18 novembre

22h18 : Invité à réagir sur l'affaire des matches truqués en L2, Jean-Jacques Bourdin a livré son avis sur la question : « Déjà, ça me fait mal au cœur pour le club. Ce club, je l’aime et je ne voudrais pas qu’il subisse les conséquences de comportements antisportifs. Je me garderais bien de juger car je n’ai pas les éléments en main. J’ai appris ce qui aurait pu se passer ce mardi matin, quand j’étais à l’antenne. J’ai alors découvert la garde à vue de Jean-Marc Conrad et d’autres dirigeants et entraîneurs du football français. Je suis arrivé au club en juin, quand Jean-Marc Conrad m’a demandé si je voulais bien parrainer le Nîmes Olympique. C’est mon club de cœur, donc j’ai dit oui tout de suite. Et je suis tombé des nues ce matin. Il faut être prudent, on va attendre l’enquête judiciaire, mais s’il y a eu malversations et tricheries, il faut que la peine soit exemplaire. Je le dis sincèrement, quelle que soit l’amitié que je porte à Jean-Marc Conrad ou d’autres dirigeants. Pour le football et pour le club, il faut que cette peine soit exemplaire ».

20h41 : selon France 3, le match entre Caen et Nîmes a bel et bien fait l'objet d'arrangement. Les écoutes pratiquées par les enquêteurs auraient démontré que l'entente entre les deux formations ont été conclues 48h avant la rencontre. Pendant la rencontre, l'arrangement se serait matérialisé par la livraison de caisses de vin de la région de Nîmes dans le vestiaire caennais.

20h20 : nouvelle personne auditionnée dans le cadre de l'affaire des matches truqués la saison passée en Ligue 2. Le Point affirme en effet ce soir que Michel Moulin a à son tour été placé en garde à vue. L'ancien conseiller sportif du PSG est entendu pour des suspicions de « corruption active et passive dans le cadre de manifestations sportives ». Il est ainsi soupçonné d’avoir joué un rôle d’intermédiaire pour le compte de Serge Kasparian, l’actionnaire majoritaire du Nîmes Olympique, et de Jean-Marc Conrad, le président du club, dans le cadre de la rencontre ayant opposé Dijon à Nîmes (5-1) le 24 avril dernier.

19h51 : invité à s'exprimer sur RMC, René Marsiglia, l'ancien entraîneur de Nîmes, a assuré n'avoir jamais eu la moindre information concernant les possibles matches truqués en fin de saison dernière. « Si j’avais entendu des trucs comme ça, la réponse aurait été nette et précise. Moi, je préfère perdre un match à la régulière plutôt que de le gagner à l’irrégulière. En football, on peut gagner un match en trichant mais il y avait encore des matchs après, et ce n’est pas ceux-là qui allaient nous sauver. Pour moi, la réponse aurait tout de suite été trouvée. Et si on m’avait parlé d’un match en me disant : « t’inquiète pas, voilà ce qu’il va se passer », j’aurais rendu mon tablier immédiatement. »

19h11 : l'US Créteil Lusitanos, entendu dans l'affaire concernant les soupçons de corruption lors de matches de Nîmes en L2 la saison passée, s'est exprimé via un communiqué officiel. «C’est avec grande surprise que l’US Créteil-Lusitanos a pris connaissance de plusieurs articles de presse concernant des suspicions de corruption active et passive concernant le club de Nîmes Olympique lors de la saison 2013-2014. L’US Créteil-Lusitanos a été logiquement entendue sur cette affaire, étant donné que la dernière rencontre du championnat de Ligue 2 de la saison 2013-2014, opposait l’USCL au Nîmes Olympiques. À cette époque, le Nîmes Olympique, déjà quasiment maintenu en Ligue 2, disposait de 3 points d’avance sur le premier relégable et d’une différence positive de huit buts. Et, pour mémoire, le premier but de ce match avait été inscrit par Créteil avant que les deux équipes ne se quittent sur un score de 1-1. Le Président Armand Lopes est solidaire et partage pleinement les déclarations de Président de la LFP, Frédéric Thiriez, qui affirme que « si des faits de corruption, de trucage, d’arrangements ou même de simples tentatives sont avérés, les instances de la LFP prendront les sanctions disciplinaires ou administratives, individuelles ou collectives, qui s’imposent avec la plus grande fermeté ». Le football doit rester propre et un exemple pour notre jeunesse, c’est sur ces principes que notre club condamnera toute forme de dérapage», peut-on lire.

19h00 : au cœur des soupçons, le match entre Caen et Nîmes (le 13 mai dernier) avait fait l'objet d'une attention particulière de la part de l'ARJEL, rapporte RMC. 48h avant le coup d'envoi de la rencontre, la cote du match nul, entre 2,10 et 2,0 au lieu de 2,80 à 3,00, avait déjà alerté l'autorité de régulation. Aussi, des opérateurs français peu habitué au live betting sur ce type de rencontre en ont proposé pour ce match alors que d'autres, spécialisés et agréés, ne l'avaient pas fait.

17h54 : les supporters de Nîmes, principal visé dans les soupçons de trucage de matches en L2 la saison passée, sont désabusés. «Il se passe dans ce club des choses qui ne sont pas très orthodoxes. On a une communication qui est souvent déplacée. montée en épingle. On se rend compte que, quelque part, on nous mène un peu en bateau», a confié l'un d'eux au micro de RMC.

17h46 : au micro de BFM TV, Thierry Braillard, le secrétaire d’État chargé des Sports, a réagi vivement aux soupçons de trucage qui planent sur trois matches de L2 en fin de saison passée. « J’espère que ce sont des pratiques isolées, si elles sont avérées. Il est clair que la transparence des transactions financières dans le domaine sportif est un impératif pour assurer l’éthique du sport. Je sais que de nombreux rapports parlementaires se sont posés la question avec parfois des propositions très concrètes. Si les faits sont avérés, on peut être en colère et je partage la colère exprimée tout à l’heure par Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de Football Professionnel. On ne peut accepter que l’éthique soit mise en question. D’ailleurs, j’aimerais rappeler qu’il y a deux mois j’ai signé au nom de la France un accord concernant les manipulations sportives pour renforcer, au niveau des pays membres du conseil de l’Europe, la lutte contre les manipulations sportives », a-t-il lancé.

16h51 : le sénateur maire de Nîmes Jean-Paul Fournier s'est exprimé sur les soupçons de corruption qui planent sur le club de sa ville. «Je suis atterré d’apprendre qu’il existe un soupçon de trucage de match organisé par les dirigeants du Nîmes Olympique. Si ces soupçons devaient être confirmés, ce serait un terrible coup porté au football pro et une blessure profonde pour les supporters. Je suis, comme beaucoup d’entre eux, inquiet sur l’avenir de ce club qui fît par le passé la fierté de tant de Nîmois ! Je serai attentif à ce que les éventuels comportements délictuels des dirigeants du Nîmes Olympique ne ternissent pas l’image de notre ville», a-t-il fait savoir via son compte Twitter.

15h50 : le siège du Nîmes Olympique a été perquisitionné ce mardi matin par les enquêteurs, dans le cadre de l’affaire des possibles matches truqués par le club la saison dernière, tout comme le domicile de Jean-Marc Conrad, président du club et placé en garde à vue, explique RMC.

15h44 : Patrice Garande et Xavier Gravelaine, respectivement entraîneur et dirigeant de Caen, ont tenu une conférence de presse. «Aucun soucis de notre part. Nous attendons la suite des évènements sereinement et sommes des gens propres dans un club propre. On a été convoqués en tant que témoins. Mon président est en garde à vue pour un truc ahurissant. L'enquête est sur Nîmes pas sur le stade Malherbe», a confié le second. Le coach, lui, s'est montré ému. «Je me sens sali, agressé, insulté par ce qui se passe. Je ne me laisserai pas faire. Cette suspicion est scandaleuse ! Je ne laisserai pas salir mes joueurs qui ont fait un parcours exceptionnel et irréprochable l’an dernier ! Je ne laisserai pas salir cette ville, ce club, ses supporters. La montée de l’an dernière est 1000 fois méritée», a-t-il lâché.

15h39 : L'attaquant de Tours Bryan Bergougnoux, qui n'est pas impliqué dans l'affaire, y a été de son commentaire sur son compte Twitter. «Le problème de Caen-Nîmes a été de faire rejouer ce match bien trop tard... Le nul arrangeait tout le monde ne venez pas vous plaindre !», a-t-il lancé.

15h36 : Jean-Jacques Bourdin, animateur vedette de RMC et parrain du Nîmes Olympique, a réagi à l'affaire dans les colonnes de Surface. «Je connais Jean-Marc (Conrad) qui m’a téléphoné au mois de mai pour me demander si je voulais être parrain du club. J’ai dit que j’acceptais d’être parrain car j’aime ce club depuis toujours… Mais mon rôle de parrain s’arrête à ça. Je ne suis jamais allé plus loin. Je ne sais rien sur le fonctionnement ni sur ces histoires-là. Ça m’ennuie beaucoup pour Nîmes. J’aime ce club, je ne vais pas l’abandonner comme ça… Au contraire même. S’il y a eu des fautes, il y aura des sanctions et ça sera logique. Si les dirigeants ont fait des conneries il faudra qu’ils assument, et s’il n’y a pas de conneries, il faudra que tout le monde s’excuse», a-t-il confié.

15h10 : Xavier Gravelaine et Patrice Garande ont quitté les locaux de la Police Judiciaire de Caen sans faire de commentaires, annonce Ouest-France.

14h40 : Serge Kasparian, actionnaire principal du Nîmes Olympique, serait la figure centrale du dossier. En enquêtant sur le cercle de jeux de Cadet, à Paris, affaire dans laquelle l'intéressé a été écroué, les enquêteurs du Service central des courses et jeux (SCCJ) ont «eu la conviction» que des matchs de foot avaient «été truqués» lors de la dernière saison de Ligue 2, selon des sources proches de l'enquête.

13h55 : Dijon-Nîmes (5-1, 25 avril 2014, 34e journée de L2), Angers-Nîmes (2-3, 6 mai 2014, 36e journée de L2) et Caen-Nîmes (1-1, 13 mai 2014, 28e journée, match en retard) sont les trois matches dans le viseur de la justice.

13h34 : l'ARJEL (autorité de régulation des jeux en ligne) s'est à son tour exprimée sur les soupçons de matches truqués en L2 la saison passée. Pour elle, rien de suspect, a priori. «Ce match a généré 217.000 euros de mises, ce qui correspond à la norme pour un match isolé du mardi. Le résultat «Nul» qui soulève des interrogations n’a attiré que 10% des mises, soit seulement 20 000€, la mise la plus élevée sur le résultat «nul» étant de presque 500€. En l’état des investigations qu’elle est en droit de mener, l’ARJEL souligne que si une manipulation devait être prouvée, elle n’aurait ni pour origine, ni pour cause, les paris sportifs en ligne en France», a-t-elle fait savoir.

12h55 : lequipe.fr avance que Xavier Gravelaine, dirigeant du club de Caen, a été entendu ce mardi par les policiers qui enquêtent sur des soupçons de matches de Ligue 2 truqués. Il s'agissait d'une audition libre. Pour rappel, l'entraîneur du Stade Malherbe Patrice Garande avait lui été placé en garde à vue.

12h37 : le président de la LFP Frédéric Thiriez vient de lire un communiqué officiel face aux médias. Il a utilisé des mots très forts, sans toutefois trop en dire. «Je vous confirme que, sur instruction des juges parisiens, MM. Tournaire et Robert, des perquisitions et gardes à vue ont été effectuées hier et ce matin par le SCCJ (Service central des courses et jeux de la Direction centrale de la police judiciaire) sur des soupçons de trucage de matches en Ligue 2 au cours de la saison passée. Si ces soupçons sont avérés, il s’agit d’une affaire extrêmement grave pour le football dans son ensemble, pour la LFP, organisatrice du championnat et pour moi-même, à titre personnel, car j’ai toujours placé l’éthique et l’intégrité du football au cœur de mon action. (...) À quoi servons-nous si le public, les fans, les supporters n’ont plus confiance dans la sincérité des résultats ! Je souhaite donc que la police et la justice fassent toute la lumière sur cette affaire. Les personnes mises en cause pourraient être présentées au juge d’instruction sous bref délai. Bien évidemment, la LFP et la FFF se constitueront partie civile pour défendre l’honneur du football. Et si des faits de corruption, de trucage, d’arrangements ou même de simples tentatives sont avérés, les instances de la LFP prendront les sanctions disciplinaires ou administratives, individuelles ou collectives, qui s’imposent avec la plus grande fermeté».

12h23 : selon RMC, l'entraînement du Nîmes Olympique s'est tenu normalement ce mardi. Le coach José Pasqualetti s'est dit «surpris», manifestant sa confiance à son président.

12h21 : via son compte Twitter, Angers dément toute implication, comme l'expliquait Olivier Pickeu un peu plus tôt dans la journée.

12h19 : il y a foule au siège de la LFP pour écouter les propos de Frédéric Thiriez à propos de cette affaire.

11h59 : l'actuel président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, a lui aussi été interpellé, avance le Midi Libre. Sa garde à vue pourrait être menée au siège montpelliérain du SRPJ.

11h49 : Frédéric Thiriez, président de la Ligue de Football Professionnel, s'exprimera à 12h30 au siège de la LFP à Paris pour s'exprimer au sujet de cette affaire.

11h38 : Olivier Delcourt, président de Dijon, également mis en cause, a témoigné auprès de l'AFP. «Je suis bien sûr plus que surpris, car l'enquête, qui concerne plusieurs clubs de Ligue 2 porte, en ce qui concerne Dijon, sur un match que le DFCO avait largement remporté face à Nîmes (5-1, le 25 avril). Je suis parfaitement serein, tant pour Olivier Dall'Oglio que pour le club», a-t-il assuré.

11h20 : Jean-Pierre Louvel, président de l'UCPF, le syndicat des clubs, a à son tour réagi. «Il faut être très prudent dans cette affaire, d'autant plus que les gens mis en cause sont de haute valeur morale, comme le président de Caen (Jean-François Fortin, Ndlr). Si les faits étaient avérés, cela conduirait à des sanctions très lourdes sur le plan judiciaire mais aussi sportif car nous ne pourrions bien sûr cautionner de tels agissements. Mais je ne peux pas croire, à ce stade, que cela soit possible. Je serais stupéfait si ce soupçon prenait quelque consistance concernant des président de clubs (Caen et Dijon, Ndlr) dont je connais très bien les engagements. Je me suis entretenu tout à l'heure avec Frédéric Thiriez (président de la LFP, qui doit s'exprimer à 12h30) et nous sommes sur la même ligne : prudence et recul sur les faits rapportés et grande fermeté de principe.»

10h55 : Angers, cité dans le scandale, a réagi par la voix de son directeur sportif Olivier Pickeu. «Ni le président, ni l'entraîneur ni aucun joueur n'ont été interpellés dans le cadre de cette affaire. Nous avons vérifié ce matin auprès de la PJ locale et nous n’avons rien à voir là-dedans», a-t-il confié à lequipe.fr.

9h45 : d'après lequipe.fr, l'entraîneur de Dijon, Olivier Dall'Oglio, a été placé en garde à vue après son interpellation, tout comme le président de Caen Jean-François Fortin.

9h40 : selon lequipe.fr, l'entraîneur du Stade Malherbe de Caen Patrice Garande est entendu comme témoin dans cette affaire.

8h47 : Le Point affirme en effet que plusieurs arrestations ont eu lieu ce mardi matin dans les villes de « Nîmes, Angers, Caen et Dijon dans le cadre d’une enquête ouverte pour des suspicions de "corruption active et passive dans le cadre de manifestations sportives" » !

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