Le départ d’Arsène Wenger aura coûté cher à Arsenal

Par Maxime Barbaud
2 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp

Afin de libérer Arsène Wenger de sa dernière année de contrat et une partie de son staff technique en juin dernier, Arsenal a dû signer un gros chèque.

Après 22 ans sur le banc d’Arsenal, Arsène Wenger s’en est allé. Le coach alsacien a finalement cédé sa place en mai dernier après plusieurs mois (années ?) de lutte pour conserver son poste coûte que coûte. Le club anglais arrivait à une irrémédiable fin de cycle. Année après année, les Gunners prenaient du retard sur ses concurrents directs. Les meilleurs joueurs partaient, à l’image des derniers transferts réalisés sous le règne du Français. Parfois même quittaient-ils le club après un bras de fer comme pour Alexis Sanchez ou Alex Oxlade-Chamberlain.

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Jusqu’au dernier moment ou presque, Wenger aura gardé le secret de sa décision. Puis il s’est finalement décidé à partir d’un club qu’il aura réussi à élever au firmament du football européen et à structurer, jusqu’à lui doter d’un des stades les plus rentables au monde. À un an de la fin de contrat, il a jeté l’éponge, comme une partie du staff technique. Mais ce départ a eu un coût non négligeable pour les Gunners. C’est ce que révèle le Times ce mardi matin. Avec une dernière prolongation de contrat de deux ans signée au printemps 2017, Wenger émargeait à un salaire d’un peu plus de 9 M€ par saison.

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Afin de faire la place à la nouvelle équipe organisée autour d’Unai Emery, le manager est parti en compagnie de son entraîneur des gardiens, Jens Lehmann arrivé en juin 2017, et d’un de ses adjoints historiques, le Bosnien Boro Primorac, présent dans l’encadrement technique depuis 1997. C’est donc un gros chèque de 20 M€ qu’a dû signer Arsenal à son trio. « Les coûts exceptionnels sont imputables aux changements apportés dans l’équipe de management de l’équipe première », écrit le média anglais. Ça aurait même pu être pire si Emery n’avait pas décidé de conserver avec lui un autre historique de la maison en la personne de Steve Bould, autre fidèle adjoint de Wenger. Comme quoi tourner une page peut parfois coûter cher.

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