Arsenal dit non à un attaquant mais...

Arsenal a tremblé mais Arsenal a gagné. Hier, les Gunners ont validé leur ticket pour la Ligue des Champions grâce à un but d'Alxis Sanchez. Un véritable soulagement pour Arsène Wenger, à double titre. Premièrement, il va pouvoir compter sur la manne financière de la compétition européenne. Deuxièmement, il a pu constater que le joueur chilien avait les capacités de jouer à la pointe de l'attaque en l'absence d'Olivier Giroud.

Après la rencontre, il a donc livré un discours résolument confiant aux journalistes qui lui demandaient si Arsenal allait recruter un nouvel attaquant. « Giroud s'est fait opérer aujourd'hui (ndlr : hier). Il sera absent pour trois ou quatre mois. Il sera capable de rejouer fin décembre et il sera compétitif en janvier. Vous allez forcément me demander qui nous allons recruter. Pour le moment, personne. Nous allons regarder, mais nous voulons de la qualité et nous l'avons déjà : Sanogo, Podolski, Campbell. Walcott va revenir bientôt, et trouver des joueurs meilleurs que ceux que nous avons sera très difficile désormais », a-t-il expliqué.

Sanchez, numéro 9 en puissance

Mais plus que les joueurs cités, c'est bien Alexis Sanchez qui pourrait avoir les faveurs de Wenger pour jouer numéro 9. « Il a réalisé un bon match, pas seulement du point de vue technique. Il a été mobile, dangereux et a montré un superbe état d'esprit. Des qualités qui seront très importantes en Premier League. Il peut jouer toute sa carrière en tant qu'avant-centre, pas seulement trois ou quatre mois. Je l'ai acheté pour jouer aussi en tant que buteur, pas seulement ailier ». Wenger a-t-il finalement décidé de ranger le chéquier ?

« Nous sommes ouverts à un renfort pour n'importe quel poste si nous pensons que le joueur peut renforcer notre équipe. Mais acheter pour acheter ? Je n'en vois pas le but. Si nous pensons qu'un joueur peut ajouter quelque chose à notre équipe, alors nous le recruterons quel que soit son poste, nous sommes ouverts », a-t-il précisé, tout en répondant d'un simple « Non » aux noms Welbeck, Zigic et... Falcao.