Entre Robinho et Manchester City, l'histoire d'amour aura duré peu de temps. A moins d'une semaine de la fermeture du marché des transferts, le Brésilien pourrait quitter les Citizens pour rallier son ancien club au Brésil, Santos. Mais financièrement, l'affaire s'annonce compliquée. Explications.
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Robinho est à l'heure actuelle toujours un joueur de Manchester City. Pour combien de temps encore ? Selon le président du club brésilien de Santos, l'affaire pourrait être réglée en fin de semaine. Un laps de temps finalement assez court au regard des difficultés financières qui jalonnent ce dossier, comme le révèle le Times.
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En effet, le salaire de Robinho à City est inaccessible pour son ancienne formation. La différence est criante entre le joueur le mieux payé de Santos, qui touche 20 000 euros par semaine et l'attaquant auriverde, qui gagne 170 000 euros par semaine en Angleterre, ce qui fait de lui le joueur le mieux payé de Premier League. Le montage financier espéré par Santos est loin d'être acquis.
Le club compte assurer un revenu hebdomadaire de 40 000 euros à l'international de 26 ans, avec l'aide de sponsors. Une méthode que Flamengo et les Corinthians ont utilisée pour les retours respectifs d'Adriano et Ronaldo. Ce dernier émarge d'ailleurs à près de 90 000 euros par semaine. Robinho ne peut réclamer tel montant au regard de sa carrière et de sa situation d'échec à Manchester City. Il est prêt à baisser ses émoluments de 50 000 euros hebdomadaires.
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50 000 euros sacrifiés plus les 40 000 offerts par Santos, il reste encore 80 000 euros pour atteindre la somme dépensée par Manchester City. Et c'est là que le bât blesse. Les Citizens seraient donc contraints de payer durant la durée du prêt ces 80 000 euros. Une pilule que les dirigeants anglais ont du mal à avaler. Ce montant est actuellement discuté entre les représentants de Santos, ceux du joueur et leurs homologues britanniques. Après avoir battu le record de transfert et de salaire pour attirer Robinho il y a seulement un an et demi, Manchester City va-t-il accepter de payer pour s'en séparer six mois ?
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