Leonardo analyse le fiasco Milan AC et évoque son avenir

Par Rodolphe Koller
2 min.
Jucilei da Silva @Maxppp

Toujours aussi proche du football italien et de ses arcanes, notamment du Milan AC et de l'Inter où il a officié par le passé, Leonardo a décrypté la situation des deux clubs, mais aussi donné des indices sur son avenir.

Alors que le Milan AC s'enfonce chaque semaine un peu plus dans le marasme, encore battu 4-2 sur la pelouse de Parme ce dimanche, et que se profile un déplacement compliqué sur la pelouse de la Lazio (7e) le week-end prochain, Leonardo s'est longuement exprimé auprès de SkySport24 sur la situation délicate que traverse le club transalpin. Directeur technique, puis entraîneur, et désormais fidèle observateur des performances des Rossoneri, l'ancien directeur sportif du Paris Saint-Germain a refusé d'accabler qui que ce soit.

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«Ce qui se passe actuellement est normal, le Milan n'était pas prêt à faire face à tout cela. Je ne pense pas qu'il faille s'en prendre à une seule personne, un joueur ou Galliani : tout le monde est dans la même situation», a-t-il ainsi déclaré au sujet du 11e de Serie A à 40 points de la Juventus. Également attentif aux résultats et à la situation de l'Inter Milan, Leonardo a évoqué sa vision des choses. «Avec l'Inter, je suis resté avec le désir de faire quelque chose de plus, c'est vrai. Ma relation avec le président Morrati est forte, je l'admire beaucoup et j'ai beaucoup de respect pour lui.»

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Avant de poursuivre : «Aujourd'hui, les rôles sont bien définis : l'aide de Piero Ausilio (directeur sportif, ndlr) est précieuse et il est juste de lui donner des responsabilités après tout ce qu'il a fait à l'Inter au cours de ces nombreuses années. Mazzarri est un entraîneur expérimenté avec un projet précis.» Et de conclure sur un indice concernant son avenir : «Je suis très lié au projet, à tout ce que quelqu'un peut proposer d'y faire. Mais aujourd'hui, je me vois plus sur le terrain que derrière un bureau.» Qu'on se le dise, Leonardo a des fourmis dans les jambes, et plus que jamais envie de revenir aux affaires.

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