Roma : Garcia, là c'est très fort

Par Alexandre Pauwels
2 min.
AS Rome Francesco Totti @Maxppp

Avec sa victoire hier au Giuseppe Meazza face à l’Inter (0-3), Rudi Garcia a conquis les derniers sceptiques. Et surtout, s'est rapproché encore un peu plus d'un record en Serie A…

21 points. 7 victoires en autant de rencontres. Une place de leader de Serie A. 20 buts marqués, contre un seul encaissé. Par n’importe quel bout qu’on la prenne, la Roma est impressionnante. Elle réalise simplement le meilleur départ de son histoire. Hier, elle n’a fait que confirmer sa grande forme, avec une victoire de prestige sur la pelouse de l’Inter, autre club en pleine bourre, autre club reboosté par l’arrivée d’un nouveau coach et de nouveaux éléments (0-3). Cette fois, le doute n’est plus permis. Il pouvait encore subsister, du fait de la faiblesse des adversaires des Giallorossi jusqu’ici. Les sceptiques pointaient, malgré la victoire symbolique dans le derby romain, l’irrégularité de la Lazio, qui jusqu’à hier, était bien l’équipe la plus relevée que la Roma ait affronté.

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Mais depuis hier donc, le scepticisme n’est plus permis. Entre un énorme Francesco Totti, un De Rossi retrouvé, un Gervinho décisif et une défense impeccable, la Roma est excellente. Aussi, surtout, parce que coach Rudi Garcia a changé quelque chose, insufflé une nouvelle mentalité, celle de la gagne. Alors qu’il vient tout juste de débarquer dans la capitale italienne, le technicien français court déjà après un record : celui du meilleur départ de l’histoire en Serie A. Lui qui a égalisé hier les départs de la Juve 1976/77 et de l’Inter 66/67, court désormais après la Vieille Dame de 1930/31 et celle de Trapattoni et Platini époque 1985/86 (8 succès consécutifs). Le record, détenu encore par les Bianconeri, est l’œuvre de Capello sur la saison 2005/2006.

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Pour autant, Rudi Garcia reste toujours humble, se gardant bien d’afficher un objectif plus ambitieux que les places européennes. « Il y a encore 93 points en jeu. C’est mieux de garder en tête l’objectif de revenir en Europe, sans parler de Scudetto et risquer de décevoir nos tifosi. Nous avançons match après match » déclarait-il après la victoire sur l'Inter. Après ce gros test réussi, la Roma démontre néanmoins sur le terrain être capable de mieux qu’une éventuelle 4e place. En cas de nouveau succès face au Napoli la semaine prochaine, Rudi Garcia ne pourra plus vraiment se cacher. Enfin, sait-on jamais. Même à l’évocation d’un mot fort pour qualifier le début de saison de sa Roma, l’entraîneur botte en touche. « Ne me parlez pas de révolution, en France, c’est un mot fort. » En France, on n’hésite pourtant plus à l’utiliser, ce mot.

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