Info FM, agent Carlos Bacca : «La L1 est l’un des meilleurs championnats d’Europe»

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Milan Carlos Arturo Bacca Ahumada @Maxppp

A 30 ans et après deux saison à l'AC Milan, Carlos Bacca a vécu une fin de saison compliquée en Lombardie. En Italie, les rumeurs de départ vont bon train et la future arrivée du Portista André Silva et l'intérêt rossonero pour d'autres buteurs risquent de lui être fatal. Son agent nous a fait le point sur sa situation.

Le nouvel AC Milan a les dents longues sur le mercato. Dotés d'une puissance financière retrouvée, les Rossoneri ont de nouveau de grosses ambitions pour cet été. Une envie de revenir sur le devant de la scène concrétisée par les arrivées de Ricardo Rodriguez (Wolfsbourg), Mateo Musacchio (Villarreal) et de Franck Kessié (Atalanta). Sans parler du Portugais André Silva (Porto) dont le recrutement n'est pas encore officiel, mais qui se trouve déjà en Lombardie et a déjà passé tous les tests médicaux nécessaires. Autant de renforts qui font le bonheur des tifosi milanais. En revanche, un homme se pose de plus en plus de questions. Et cet homme c'est Carlos Bacca.

La suite après cette publicité

À 30 ans, le Colombien, qui avait été recruté en 2015 contre 30 M€, vient de boucler sa deuxième année en Italie. Sur le papier, l'ancien attaquant du FC Séville affiche des statistiques plus que correctes avec 31 buts inscrits en 70 matches de Serie A. Pourtant, la situation du Sud-Américain à San Siro est loin d'être idéale. S'il a disputé 32 rencontres de championnat cette saison (26 titularisations), Vincenzo Montella l'a souvent assis sur le banc. Un choix qui n'a pas spécialement ravi l'intéressé, d'autant que la venue d'André Silva et le désir du Milan de recruter un autre buteur (Belotti, Aubameyang sont souvent cités) n'annoncent rien de bon pour un joueur dont le bail expire en 2020. Contacté par nos soins, son agent Sergio Barila a fait le point.

À lire AC Milan : Zlatan Ibrahimović veut placer Mark van Bommel sur le banc

Bacca veut jouer avant le Mondial

«Pour le moment, nous sommes tranquilles. Nous n'avons rien fait (avec les dirigeants de l'AC Milan). Carlos est au Milan. Si le club a considéré qu'il fallait un nouveau buteur (André Silva, ndlr)... Je rappelle simplement qu'il a encore trois ans de contrat. Il y aura plus de concurrence, mais nous savons tous que l'été sera long. Le mercato vient d'ouvrir ses portes et personne ne sait ce qu'il peut se passer les prochaines semaines.» Des propos qui laissent clairement entendre que le Colombien prêtera une oreille attentive au marché. Et pour cause. À l'instar du Madrilène Alvaro Morata, Bacca ne veut pas prendre le risque de passer une saison sur le banc alors que se profile la Coupe du monde en Russie.

La suite après cette publicité

«Par respect pour l'AC Milan, je répète : il est sous contrat. Mais plusieurs grands clubs d'Europe se sont renseignés au sujet de sa situation. À partir de là... Il faudra tout étudier calmement. Le plus important pour le joueur, à un an du Mondial, c'est de jouer. C'est tout ce qui l'intéresse. Il veut jouer le plus de matches possible. Nous savons qu'elle est sa situation à Milan.» En clair, Bacca est donc prêt à mettre les voiles si une belle occasion se présente. En Italie, la visite à Milan du nouveau directeur sportif du Paris Saint-Germain, Antero Henrique, a d'ailleurs suscité quelques commentaires à ce sujet. En quête d'un buteur, Paris passera-t-il à l'action ? Si des contacts entre les deux parties avaient été établis il y a un an, Barila a fait savoir qu'un avenir en France, à Paris ou ailleurs, était loin d'être un scénario utopique. «Aujourd'hui, la Ligue 1 est l'un des meilleurs championnats d'Europe. Et Carlos veut continuer à jouer à un bon niveau en Europe. Il a reçu des offres hors d'Europe, mais il m'a dit que ça ne l'intéressait pas. Son intérêt est sportif. Il y a des marchés non européens qui réalisent de gros investissements, mais l'aspect économique n'est pas sa priorité pour le moment. La France est l'un des meilleurs championnats avec l'Espagne, l'Angleterre et même l'Allemagne.» À bon entendeur...

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité