L’UEFA va laisser tomber le fair-play financier

Par Constant Wicherek
2 min.
Alexander Ceferin durant un meeting de l'UEFA début mars 2020 @Maxppp

Le fair-play financier tel qu'on le connaît touche à sa fin. Aleksander Ceferin, conscient de ne pas pouvoir freiner les dépenses des clubs, va annoncer de nouvelles règles, semble-t-il, plus souples.

En 2011, sous la présidence de Michel Platini à l'UEFA, était installé le fair-play financier. Avec l'arrivée de fonds souverains (Manchester City, Paris Saint-Germain) à la tête des clubs et l'explosion des prix des joueurs et des salaires, l'instance européenne décidait de mettre en place une sorte de DNCG, qu'on connaît bien en France, avec l'obligation pour les clubs de dépenser ce qu'ils gagnent avec un petit allègement pouvant aller jusqu'à un déficit de 30 millions d'euros.

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Les nouveaux riches ont clairement pris cela comme un mal nécessaire pour protéger les historiques du Vieux Continent. Le Paris SG et Manchester City notamment ont subi les foudres de ce système financier, écopant d'amendes et de restrictions sans toutefois aller jusqu'à l'exclusion de la Ligue des Champions. Plusieurs affaires ont d'ailleurs éclaté puisque certaines écuries ont réussi à duper l'Union européenne des associations de football (UEFA) en trouvant des stratagèmes pour contourner le gendarme financier.

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Mais cette époque est bientôt révolue. En effet, selon les informations de la Gazzetta dello Sport, Aleksander Ceferin, le patron de l'UEFA, annoncera demain une profonde refonte du système. Exit donc le fair-play financier tel qu'on le connaît et bonjour à un nouveau système. Celui-ci sera, semble-t-il, plus permissif envers les formations qui veulent investir. Freiner les dépenses semble impossible, mais l'UEFA songe à contrôler les salaires et les transferts. La crise actuelle ayant touché plus profondément les écuries européennes.

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En cas de nouveaux débordements, les sanctions seraient plus économiques que sportives, au revoir donc l'épouvantail de la suspension de compétitions continentales pour les fraudeurs. Un véritable camouflet donc pour la réforme de Michel Platini qui n'aura jamais vraiment su imposer sa loi. Reste maintenant à connaître les exactes nouvelles règles de l'UEFA, qui seront donc annoncées très probablement ce jeudi par l'homme fort de l'instance.

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