Amical : l’OM domine Girona sans forcer
Pour son troisième match de préparation, l’OM s’est imposé sans trembler ce samedi face à Girona (2-0). Roberto De Zerbi avait opté pour un onze presque type.

J-20 pour l’OM avant la reprise de la Ligue 1 et ce match d’ouverture face au Stade Rennais. D’ici là, les Marseillais auront encore trois rencontres d’ajustement face à Valence, Séville et Aston Villa. Pour le moment, le bilan est plus que correct : 2 victoires et 1 match nul. Après une victoire inaugurale face à l’Excelsior Maassluis (0-5), puis un match nul contre l’OC Charleroi (1-1), les hommes de Roberto De Zerbi ont décroché un nouveau succès ce samedi face à Girona (2-0).
À la différence de la rencontre face aux Belges, le coach italien avait cette fois opté pour un onze qui sera certainement très ressemblant à celui qu’il alignera au Roazhon Park, avec un milieu Rabiot, Hojbjerg, Angel Gomes. Globalement dominateurs en première période, les Marseillais ont pourtant peiné à faire la décision dans le jeu. Jonathan Rowe a parfois fait preuve de maladresse dans le dernier geste, tandis qu’Amine Gouiri a eu du mal à exister. Dans cette opposition assez peu rythmée, c’est Mason Greenwood qui a enfilé le costume du détonateur, l’Anglais étant à l’origine de tous les bons coups comme depuis le début de la préparation.
Pas de but dans le jeu
C’est d’ailleurs lui qui avait débloqué la situation sur un penalty provoqué par ses soins avant la pause (35e, 1-0), son cinquième but dans cette préparation. Il tentait de doubler la mise au retour des vestiaires quand, après un super contrôle sur le côté, il repiquait puis déclenchait une frappe finalement non cadrée (53e). Ses crochets et ses changements de rythme causaient des maux de tête à la défense espagnole, comme sur ce double une deux entre Amine Gouiri et Amine Harit, à l’origine du deuxième penalty.
Le Marocain était trouvé d’une talonnade par l’Algérien dans la surface, avant de se faire faucher. C’est Gouiri qui se chargeait de transformer le penalty (62e). On notera d’ailleurs en seconde période la belle entrée d’Amine Harit, très remuant, mais aussi celle de CJ Egan-Riley, pleine de personnalité avec et sans ballon. Toujours fiable dans ses anticipations, l’Anglais s’est également aventuré dans quelques remontées bien senties. Cette deuxième mi-temps a également été l’occasion pour Abdallah, Vaz et Bakola de se mettre en valeur. Le dernier a montré de belles choses sur certaines prises de balle, et a donné envie d’être revu. Peut-être dès mardi contre Valence.
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