Marc Keller fait une première annonce pour le mercato du Strasbourg version Boehly
Racheté par le patron des Blues, le club alsacien va disposer de nouveaux moyens pour son mercato.

L’information circulait dans la capitale alsacienne depuis des mois, elle a enfin été officialisée hier. Après avoir racheté Chelsea en échange de 4,68 milliards d’euros, Todd Boehly vient de s’offrir le Racing Club de Strasbourg. « C’est un honneur pour nous de faire partie de ce club historique. Nous nous engageons à préserver l’héritage du Racing et à travailler en étroite collaboration avec Marc et son équipe de direction afin de poursuivre l’excellent travail qu’ils ont accompli », a confié BlueCo dans un communiqué.
Passé sous pavillon américain, Strasbourg va-t-il changer de dimension ? Cette question effraie plus d’un supporter alsacien, même si le fait de voir le président Marc Keller et son équipe rester en place reste un gage de stabilité. Autre question : quels mercatos à venir pour le RCSA ? Désormais, le club a les moyens de retenir certains de ses joueurs les plus courtisés tels qu’Habib Diarra ou Alexander Djiku.
Pas une filiale de Chelsea
Interrogé par L’Équipe, Marc Keller a, en tout cas, confirmé que le plan n’était pas de devenir une filiale de Chelsea. « Non, nous avons le même actionnaire, mais nous serons des clubs frères avec une gestion séparée. Il existe plusieurs types de multipropriété, qui est un phénomène qui augmente, 8 clubs de L1 ayant des investisseurs étrangers. On voit que Red Bull avec Leipzig et Salzbourg fait du bon travail. D’autres ont fait le choix d’agréger une dizaine de clubs, ce n’est pas le modèle de BlueCo. »
Pour ses mercatos, Strasbourg ne prévoit donc pas d’aller se servir dans l’impressionnant effectif londonien. « Ce n’est pas le projet. Nous avons fait des réunions avec le secteur sportif pour définir nos objectifs. Nous allons avoir des moyens supérieurs pour être plus ambitieux. Loïc Désiré (responsable recrutement) aura la main pour discuter des joueurs qui pourraient nous intéresser, s’il y en a. Il faut aussi qu’ils veuillent venir chez nous. » C’est dit.
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