Van Bommel, Sneijder, Van Persie, ces fils de stars néerlandaises qui veulent imiter leurs pères

Par Aurélien Macedo
4 min.
Ruben van Bommel à 7 ans qui met un petit pont à Wesley Sneijder @Maxppp

Développant des footballeurs de talents depuis des décennies, le football néerlandais a souvent touché du doigt le gratin mondial sans jamais parvenir à remporter une Coupe du monde. Dernière génération à être passée tout proche du graal, l’équipe finaliste de la compétition en 2010 avait laissé de bons souvenirs mais leur héritage ne s’arrête pas là. Nombreux sont ceux dont les enfants sont en train de devenir professionnel ou sur la bonne voie.

À l’image de Justin Kluivert, fils de Patrick passé par l’Ajax Amsterdam, l’AS Roma, Leipzig, Nice et désormais Valence, le football néerlandais a eu quelques histoires de filiations. Parmi eux, on peut aussi compter Daley Blind dont le père Danny a aussi eu une grande carrière ou bien encore Wesley Sneijder. Footballeur comme ses frères Jeffrey et Rodney, le vainqueur de la Ligue des Champions 2010 avec l’Inter Milan a vu son grand-père Ben avoir une carrière dans les années 1960. S’il est le seul à avoir connu la sélection A et de grands succès. Il travaille désormais au sein du DHSC Utrecht, le club de sa ville en tant que conseiller. Jeffrey est entraîneur adjoint tandis que Rodney est encore joueur et capitaine du club. Également père, Wesley Sneijder a vu son fils Jessey Sneijder (16 ans) passer par le club, mais celui-ci évolue désormais au FC Utrecht. Milieu offensif comme son géniteur, le joueur de 16 ans a disputé 24 matches (2 buts) cette saison, mais n’a pas su encore se frayer une place de titulaire.

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Si l’avenir n’est pas fermé pour lui, d’autres fils de footballeurs de cette génération sont dans d’autres temps de passage. C’est le cas de Shaqueel van Persie (16 ans) qui a été sélectionné pour l’Euro U17 avec les Pays-Bas mais n’a pas pu jouer suite à une blessure. Avant-centre comme son père, le gaucher dispose aussi de la nationalité marocaine via sa mère. À l’instar de l’ancien joueur d’Arsenal et de Manchester United, Shaqueel débute du côté de Feyenoord lui qui a aussi connu Manchester City et Fenerbahçe (quand son père y jouait) lors de sa formation. Dans le championnat U17, ses performances sont assez bluffantes avec 21 buts inscrits en 20 matches. Il a aussi connu 3 rencontres (0 but, 1 offrande) avec les U18 de son club. Également âgé de 16 ans, il est clairement sur la bonne voie. Dans le même club, on note aussi la présence de Jake van Bronckhorst (21 ans) fils de Giovanni van Bronckhorst. Évoluant au sein de la réserve du club de Rotterdam, il n’arrive pas encore à faire décoller sa carrière.

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Des destins contrastés

C’est compliqué également pour Thomas van Bommel (20 ans) fils de Mark van Bommel. Milieu défensif comme son père, il a peu joué avec le MVV Maastricht en deuxième division (17 rencontres disputées, mais seulement 325 minutes). Devant quitter libre le club à l’issue de la saison, il tentera de se relancer au Patro Eisden Maasmechelen en troisième division belge. En revanche, la situation est bien plus flatteuse pour son frère Ruben van Bommel (18 ans). Ailier gauche également au MVV Maastricht, il est indiscutable au sein de cette équipe où il compte 15 buts et 5 offrandes en 31 matches de championnat. Des statistiques prometteuses à son âge qui permettent d’entrevoir un avenir intéressant au natif de Meerssen qui va être transféré à l’AZ Alkmaar cet été. Autre enfant de grande gloire néerlandaise, Damian van der Vaart (16 ans) fils de Rafael van der Vaart poursuit sa progression au Danemark du côté d’Esbjerg où son père à travaillé en tant qu’assistant, intérimaire et où il a terminé sa carrière de joueur.

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Autre monument de cette sélection, Arjen Robben va devoir encore attendre un peu pour savoir si ses fils feront carrière. Seulement âgés de 15 ans et 11 ans, Luka Robben (15 ans) et Kai Robben ont rejoint le FC Groningue où leur père a débuté et terminé sa carrière de joueur. Et pour apprendre, ils seront bien accompagnés puisque l’aîné Luka aura pour coach son père Arjen. «Je vais entraîner l’équipe de mon fils. Ils connaissent déjà le programme de l’entraînement… Débordement sur l’aile droite, crochet pour repiquer vers l’intérieur et frappe enroulée du gauche» a d’ailleurs annoncé tout sourire le vainqueur de la Ligue des Champions 2013. S’ils n’auront pas tous la même réussite et que le patrimoine génétique n’est pas un gage de qualité, une vague de fils de légendes néerlandaises est en train de glisser sur les pelouses bataves.

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