Le possible repêchage en Ligue 1 pose déjà d’énormes problèmes au Stade de Reims
Si la relégation de l’OL en Ligue 2 est confirmée, le Stade de Reims sera repêché. Mais cela risque de poser plusieurs problèmes au club présidé par Jean-Pierre Caillot.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Hier soir, l’Olympique Lyonnais est tombé bien bas. Plus bas encore que ce qu’on pouvait imaginer. En effet, la DNCG a décidé de rétrograder en Ligue 2 l’écurie française, qui n’a pas convaincu lors de son examen de passage. Pourtant, John Textor affichait une grande confiance après sa rencontre avec le gendarme financier du football français. Mais l’homme d’affaires américain a vite perdu son sourire quand la nouvelle a été officialisée par le biais d’un communiqué de presse. «Dans le cadre de l’examen de la situation des clubs au titre de la saison sportive 2025-2026, la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels a pris les décisions suivantes en application de l’article 11 du Règlement de la D.N.C.G. : OL : rétrogradation en Championnat Ligue 2.»
Reims devrait repasser devant la DNCG
Dans la foulée, on a appris que le Stade de Reims, qui a été le barragiste malheureux de la saison 2024-25 face au FC Metz, pourrait finalement être repêché si jamais la décision de rétrograder Lyon était confirmée en appel. Mais le club champenois sait qu’il faudra franchir plusieurs étapes avant d’être assuré de retrouver l’élite française comme l’explique France Bleu. «Tout n’est pas encore gagné pour les Rouge et Blanc ! Les Lyonnais ont encore plusieurs recours à leur disposition. Ils annoncent faire appel devant la DNCG fédérale : ce n’est pas la même instance, car elle dépend de la Fédération Française de Football et non de la Ligue. Leur appel devrait être étudié dans les quinze jours. Si la DNCG d’appel confirme la relégation, les Lyonnais pourront se tourner vers le CNOSF, le Comité national olympique et sportif français. Son rôle est de regarder le dossier et d’évaluer ce qui bloque entre les deux parties. Il ne donne pas de décision, mais un avis consultatif.»
Ensuite, il y aura deux options. Si l’avis est positif, l’OL sera réintégré. Si jamais il est négatif, Lyon pourra se tourner vers le TAS. Sauf que cela pourrait prendre du temps et tout le monde pourrait être fixé sur son sort au plus tard à la fin du mois de juillet. Le SDR doit donc patienter, lui qui a passé sans encombre son examen face à la DNCG. Aucune mesure n’a été prise contre le club champenois, qui doit se frotter les mains selon L’Union. Malgré tout, ce possible repêchage pourrait poser des soucis au club de Jean-Pierre Caillot. En effet, Reims devrait repasser devant la DNCG selon RMC Sport, qui précise qu’une budget compris entre 25 et 30 M€ avait été présenté au gendarme financier. Ce qui est l’un des plus gros en L2. Il serait compliqué de revoir ce budget à la hausse en cas de repêchage assurent nos confrères.
Les plans du club totalement chamboulés
De plus, le SDR avait déjà tout planifié pour évoluer en L2. Ainsi, le mercato a été fait en conséquence. Yohan Demoncy a été recruté pour aider l’équipe à remonter. Dans le sens des départs, le prometteur Nhoa Sangui a été vendu hier pour 7 M€ au Paris FC. En cas de maintien, la décision des Rémois aurait peut-être été différente. De plus, une interrogation apparaît puisqu’on peut se demander quel recrutement compte faire le club, qui ne sait pas encore à quel niveau il jouera ? Cela change des choses en ce qui concerne les joueurs à cibler et surtout le projet à proposer n’est pas le même.
Toujours d’un point de vue sportif, France Bleu ajoute que Reims avait tout prévu lors de sa pré-saison pour débuter sa saison le week-end du 8 août, contre le 15 août pour la L1. Autre souci pour l’écurie française, pensant qu’elle jouerait en L2, elle a baissé le prix de ses abonnements par deux. Idem pour les prestations VIP pour les partenaires selon France Bleu. Ce qui représentera un énorme manque à gagner si le club évolue finalement en Ligue 1. Les supporters, eux, seront les grands gagnants. Ce repêchage pourrait donc être un cadeau empoisonné pour le Stade de Reims, qui devra faire face à plusieurs problématiques importantes mais qui ne devrait pas émettre de réserve pour évoluer en L1.