OM : le fiasco de trop
L’OM a très probablement dit adieu à ses derniers rêves d’Europe en perdant à Reims (1-0). Ce nouveau fiasco illustre la saison vécue par les Olympiens.
L’OM a sans doute dit adieu à la Coupe d’Europe pour l’an prochain. Encore battu hier (1-0), à Reims cette fois qui n’a plus rien à jouer sur cette fin de saison, le club olympien a de nouveau mis en lumière ses limites sur cet exercice 2023/2024 qui aura été pénible du début à la fin. Comme souvent, presque toujours même à l’extérieur, les Marseillais sont passés à côté de leur sujet. À la veille de cette 34e et dernière journée de Ligue 1, les voilà 8es, à trois points de l’OL et Lens.
Ils n’ont plus leur destin entre leurs mains pour être européens l’année prochaine. Il leur faudra gagner au Havre dimanche, ce qui constitue en soit déjà un petit exploit pour cette équipe 17e à l’extérieur (2 victoires seulement cette saison en championnat hors de ses bases), et espérer des faux pas de Lens et Lyon qui, respectivement, reçoivent Montpellier et Strasbourg. Les entraîneurs changent (4 différents cette saison) mais les maux restent. Une fois encore, c’est la fébrilité qui a gagné les rangs olympiens.
Kondogbia a sombré avec les autres cadres
«Une fois de plus, l’équipe n’a pas été à la hauteur de l’OM à l’extérieur, cela aura duré avant moi, avec moi… C’est pareil, incompréhensible, on a les balles pour mener, égaliser, des choses qui peuvent changer le match… et on ne fait jamais cet effort» soulignait Gasset après la rencontre, lequel ne croit plus en un destin continental. «Il fallait faire le travail et on ne l’a pas fait. C’est de la déception, pas de la colère, j’aurais aimé laisser Marseille en coupe d’Europe, finir 6e, il y avait l’opportunité. Je n’arrive pas à comprendre que des gens qui ne jouent rien en face soient plus agressifs que nous.»
La colère autant que la déception se lisaient sur les visages des joueurs hier après le coup de sifflet final. Marseille n’a jamais existé dans ce match à Auguste-Delaune. Malade depuis plusieurs jours, Aubameyang n’a jamais pu peser, pas plus qu’un Kondogbia, symbole du nouveau naufrage de son équipe hier. Le capitaine a semblé complètement dépassé par les événements hier. En souffrance sous le pressing adverse, il a été chahuté par un Munetsi bien plus mobile et entreprenant. La Provence lui a infligé un cinglant 1,5, L’Equipe lui a attribué un 2.
Balerdi : «C’est à l’image de toute notre saison»
Tous les cadres sont passés à côté. L’OM ne pouvait rien espérer dans ces conditions, lui qui est déjà à la limite depuis plusieurs semaines. «Il n’y a pas d’excuse, les responsables ne sont pas les différents entraîneurs, ce sont nous, les joueurs qui n’ont pas été à la hauteur», tranchait un Pau Lopez particulièrement sollicité mercredi soir. «Les supporters et le club méritent mieux, lâchait pour sa part Balerdi. C’est à l’image de toute notre saison. On a fait de la m… Maintenant, il reste à gagner le dernier match, seulement pour notre amour-propre. Et ce sera fini.» Ça soulagera tout le monde.
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