Euro féminin

Euro féminin : les débuts de rêve de l’Équipe de France, qui assume ses ambitions !

Après une solide victoire contre l’Angleterre en match d’ouverture, l’équipe de France a affiché ses ambitions. En renversant d’entrée les grandes favorites au titre, les Bleues ont prouvé qu’elles n’étaient pas venues en Suisse pour faire de la figuration.

Par Raphaël Raffray
3 min.
Equipe de France Féminin @Maxppp

La France a parfaitement lancé son Euro en s’imposant 2-0 face à l’Angleterre, pourtant favorite du tournoi. Portées par des réalisations de Katoto et Baltimore, les Bleues ont signé une sixième victoire d’affilée en match d’ouverture d’un Euro. Malgré une fin de rencontre sous pression après la réduction du score de Walsh, les joueuses de Laurent Bonadéi ont fait preuve de maîtrise et prennent la deuxième place du groupe D, derrière les Pays-Bas, vainqueurs du pays de Galles (3-0). Un succès de prestige qui confirme les ambitions tricolores dans ce redoutable « groupe de la mort ».

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Oriane Jean-François a savouré cette première victoire face à l’Angleterre avec émotion et lucidité. « Ce n’était pas facile, c’était un gros défi », a-t-elle reconnu, avant de souligner la confiance accordée par le sélectionneur pour son tout premier match en compétition officielle. Portée par l’élan collectif et une première période réussie, la jeune joueuse se dit fière de ce « premier pas vers la qualification » et confiante : « Je suis sûre qu’on pourra réitérer ce genre de performance. » Les Bleues ont, en effet, affiché une belle maîtrise collective et confirmé qu’elles n’étaient pas venues en Suisse pour faire de la figuration. « La cohésion d’équipe a fait du bien », a souligné Sakina Karchaoui sur TF1, saluant la solidarité et la gestion des temps forts et faibles. « On s’attendait à un adversaire à haut potentiel… On a montré qu’on ne s’est pas préparées pour rien. »

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Prêtes à faire une grande compétition ?

Même satisfaction du côté du sélectionneur Laurent Bonadei, qui a félicité ses joueuses pour avoir respecté le plan de jeu : « C’est une belle victoire. L’Angleterre est une grosse équipe… C’est bien de gagner ce premier match dans ce groupe difficile. » Rappelant toutefois que rien n’est encore acquis, il appelle à rester mesuré : « On ne va pas s’enflammer… On va bien se préparer pour le prochain match. » Après ce premier succès convaincant face à l’Angleterre, championne en titre, la France affiche clairement ses ambitions pour cet Euro féminin. Malgré un groupe D très relevé, avec aussi le Pays de Galles et les Pays-Bas, les Bleues ont montré qu’elles pouvaient rivaliser avec les meilleures. Avant le tournoi, Laurent Bonadei avait insisté sur l’humilité nécessaire : « On ne peut pas se considérer comme favoris tant qu’on n’a jamais rien gagné ».

Mais avec une série de victoires solides derrière elles, les Françaises se positionnent désormais comme de sérieuses prétendantes, prêtes à aller plus loin que leur dernier Euro, où elles s’étaient arrêtées en demi-finale, et à décrocher enfin leur premier titre majeur. Sur la route des Bleues, les obstacles seront toutefois nombreux. L’Espagne, championne du monde en titre et victorieuse de la Ligue des Nations, fait figure de grande favorite avec ses stars comme Putellas ou Bonmati. La France devra aussi surveiller la Suède, la Norvège, le Danemark ou encore des outsiders comme la Belgique et le Portugal. Entre grandes nations en quête de rachat (Pays-Bas, Italie) et équipes novices ou hôtes ambitieuses (Pologne, Pays de Galles, Suisse), la concurrence s’annonce rude. Rien ne sera facile dans cet Euro très ouvert.

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