OM-PSG : comment Igor Tudor a pris le dessus sur Christophe Galtier

Par Maxime Barbaud - Constant Wicherek
2 min.
Christophe Galtier et Igor Tudor au Vélodrome @Maxppp

L’OM a battu un PSG, rapidement dépassé par l’intensité de son adversaire. Malgré ses stars, le club de la capitale n’a jamais vraiment su comment réagir.

Christophe Galtier et Igor Tudor ne passeront surement pas leurs vacances ensemble. Déjà parce que le Croate et le Français ont échangé quelques mots tendus en début de rencontre, avant que le Marseillais prenne le dessus sur l’équipe de son homologue durant ce 8e de finale de la Coupe de France. Rapidement, l’intensité des Marseillais a pris le dessus sur des Parisiens qui ont tenté de répondre par séquence seulement.

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«En deuxième période, on n’a pas réussi à se créer de situation. Si on compare les deux périodes, il y a eu un très gros pressing des Marseillais, reconnaissait Galtier en conférence de presse. On est arrivé à sortir à un certain moment, mais on a peu utilisé l’espace dans la profondeur. On prend un but stupide après la pause et à partir de ce moment, on a énormément péché. Il y a de la déception, mais on se doit de regarder de l’avant et ne pas s’éterniser sur cette élimination.»

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La défense marseillaise n’a jamais pliée

Certes, les Phocéens ont fini par baisser le pied, épuisés par l’énergie déboursée pendant 75 minutes mais ils ont su conserver ce but d’avance qui leur offre la qualification. Sans la profondeur et les courses à répétition de Mbappé, les attaquants du PSG se sont retrouvés à combiner de loin, favorisant le retour de la défense marseillaise, qui a pourtant offert quelques boulevards par instant, sur les ailes notamment.

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Les échanges entre Messi, Neymar, parfois Vitinha, et les latéraux venus prêtés main forte n’ont pas suffi. D’ailleurs, le PSG n’a marqué que sur un corner avant la pause. L’arrière-garde olympienne a su faire le dos rond, laisser filer le petit orage, s’en remettre au poteau de Pau Lopez sur la frappe de Neymar, ou encore profiter de la maladresse de Messi. «C’est dur de presser pendant 90 minutes. Mais quand on a été plus bas, on a peu concédé. On a vraiment progressé dans notre manière de défendre.» Igor Tudor le sait, il s’est offert un peu plus qu’une victoire de prestige hier.

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