Le Séville FC risque gros en raison de son loft

Par Alexis Pereira
1 min.
FC Séville Roque Mesa Quevedo @Maxppp

Désireux de dégraisser son imposant effectif suite à de nombreuses arrivées, le Séville FC a constitué un loft où s'entraînent à l'écart du groupe des éléments tels que Joris Gnagnon, Arana ou Roque Mesa. Une pratique répréhensible au regard des textes en vigueur en Espagne.

Monchi de retour, le Séville FC a recruté à tour de bras cet été. Fernando (ex-Galatasaray), Luuk de Jong (ex-PSV), Munas Dabbur (ex-Salzbourg), Nemanja Gudelj (Guangzhou), Lucas Ocampos (ex-OM), Oliver Torres (ex-Porto), Joan Jordan (ex-Eibar), Diego Carlos (ex-Nantes), Jules Koundé (ex-Bodeaux), Yan Brice (ex-Almeria) et Sergio Reguilon (prêté par le Real Madrid) sont ainsi arrivés en Andalousie.

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Et pour faire de la place à tout ce joli monde, l'écurie espagnole a invité plusieurs éléments à quitter le navire. Et si certains ont trouvé preneurs (Ibrahim Amadou à Norwich, Aleix Vidal à Alavés ou encore Juan Soriano à Leganés), d'autres cherchent toujours chaussure à leur pied. En attendant, Julen Lopetegui et sa direction les a mis à l'écart. Joris Gnagnon, Roque Mesa ou Guilherme Arana sont notamment concernés.

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Le syndicat monte au créneau

Seulement, ce loft monté par les Sévillans pourrait leur poser problème. Le syndicat des footballeurs espagnols, l'AFE, est monté au créneau ce jeudi pour dénoncer le comportement du club à l'égard de ses joueurs. «Nous avons convenu que ce genre de pratiques était illégal. (...) Les joueurs doivent travailler avec le reste du groupe, c'est non négociable, à moins qu'ils reviennent de blessures», a confié Gonzalo de Medinilla, co-directeur juridique de l'AFE à Marca, rappelant les textes en vigueur avant de poursuivre.

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«C'est une entrave à l'exercice de sa profession et, si le club insiste dans cette situation, les joueurs peuvent même demander la résiliation unilatérale de leur contrat», a-t-il indiqué. Monchi et sa direction, habitués à réaliser de juteuses ventes et de belles opérations financières, prennent donc le risque de perdre ces éléments sans empocher le moindre euro. En plus de la mauvaise publicité véhiculée par leur comportement, ça ferait vraiment tache...

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