Manchester City s’attaque à Nicolas Pépé !

Nicolas Pépé n’est pas du genre à se laisser dicter ses choix. L’attaquant du LOSC l’a déjà prouvé à plusieurs reprises, que ce soit à Angers ou à Lille : il ne veut pas se précipiter et franchir les paliers trop vite. Sa situation actuelle lui donne raison puisqu’après 12 journées de Ligue 1, il est incontestablement le meilleur joueur du LOSC, mais aussi son meilleur buteur avec 8 réalisations (dont 5 penaltys). Et en conséquence, cela lui ouvre de nouvelles portes. Tottenham, le FC Barcelone, le Bayern Munich ou encore Chelsea sont annoncés parmi les prétendants.

Le joueur de 23 ans pourrait-il dès lors changer d’air dès cet hiver, alors que le projet du LOSC, sous l’égide de Gérard Lopez, est clairement tourné vers la vente de joueurs à forte plus-value ? Non, assurait le patron des Dogues il y a quelques jours encore. « Même à 100 millions, Pépé ne partira pas. On aurait pu le vendre cet été, on ne l’a pas fait. Il ne partira pas cet hiver. J’ai envie qu’il reste, on a envie qu’il reste, il a envie de rester. Il fera la saison. Après, on n’est pas un club qui a vocation à retenir des joueurs qui ont la possibilité d’aller jouer dans d’énormes clubs européens. Il y a des chances qu’il parte cet été. Il a envie de rester ».

Le discours de Gérard Lopez pourrait se heurter à une possible offensive d’envergure dans les prochains jours. Ainsi, selon les informations du Times, Manchester City est le nouveau courtisan à l’oeuvre pour l’international ivoirien. Et il n’y va pas par quatre chemins puisqu'il aurait déjà approché le LOSC pour demander le prix réclamé pour céder Pépé ! Sous contrat jusqu’en 2022, il pourrait coûter très cher aux Citizens, qui disposent, qui plus est, de nombreuses options en attaque (Sané, Sterling, Agüero, Jesus, Bernardo Silva, Mahrez). Une telle concurrence pourrait refroidir Nicolas Pépé, qui, jusqu’à présent, a toujours privilégié l’aspect sportif. Reste qu’une offre sérieuse est attendue et qu’elle permettra de tester vraiment la solidité du discours tenu par Gérard Lopez.