Nice : l’épineux cas Youcef Atal enflamme l’Algérie
Hier, la commission de discipline de la LFP a sanctionné Youcef Atal de sept matches de suspension à la suite de son post sur le conflit israélo-palestinien. Une terrible nouvelle pour le Niçois dont le cas inquiète en Algérie.
Youcef Atal est fixé. Hier, l’Algérien de 27 ans a pris connaissance de la décision de la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel. Celle-ci a statué sur son cas après la publication d’un post sur le conflit israélo-palestinien jugé scandaleux. Écarté par son club pour une durée indéterminée, le défenseur des Aiglons, qui fait l’objet d’une enquête de la part du Parquet de Nice pour «apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence à raison d’une religion déterminée», a écopé de sept matchs de suspension.
Il ne participera donc pas aux rencontres face à Clermont, Rennes, Montpellier, Toulouse, Nantes, Reims et le HAC. On ne le reverra donc plus sous le maillot niçois au moins jusqu’au 17 décembre compris. Après deux mois sans jouer (il a déjà manqué le match face à l’OM le week-end dernier, ndlr), difficile d’imaginer son club l’aligner le 20 décembre face à Lens lors de la dernière journée de championnat avant la trêve hivernale. Atal enchaînera ensuite avec un mois de janvier très important pour lui.
La presse est préoccupée par le cas Atal
Le mercato ouvrira ses portes. Si Nice décide de s’en séparer, il pourra chercher un club. C’est aussi un mois où l’Algérie disputera la Coupe d’Afrique des Nations. Convoqué régulièrement par Djamel Belmadi, le latéral droit devait être dans la liste, sauf blessure ou surprise. Avec sa longue suspension, la donne peut changer puisqu’il sera absent durant deux mois. Des entraînements intenses et une grosse préparation physique ne remplaceront jamais la compétition. Il y a donc un risque qu’il arrive avec un manque de rythme en sélection.
Ce jeudi, les médias qui suivent l’équipe nationale d’Algérie ont évoqué son cas. Concernant la sanction infligée par la LFP, ils la trouvent plutôt sévère. Mais cela inquiète surtout la presse. «Malgré ses excuses rapidement présentées, le joueur s’est mis à dos les autorités et les hauts responsables du football français. L’Algérien est donc forcé de rester les bras croisés durant environ deux mois, ce qui réduira grandement sa dynamique avant la compétition africaine», explique La Gazette du Fennec. Même constat du côté de DZ Foot qui a dévoilé quelques informations intéressantes sur le sujet.
Il joue son avenir à court terme
Ainsi, la publication écrit que «l’Algérie, sur différents plans, peut néanmoins œuvrer en faveur de son ressortissant». Elle précise aussi que Youcef Atal veut faire profil bas et ne compte pas répliquer. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Fédération Algérienne de Football ne s’impliquera pas dans ce dossier. Elle respecte le volonté du joueur, qui sera malgré tout soutenu. En effet, la FAF ne s’opposera pas au fait que Djamel Belmadi le convoque lors de la trêve de novembre ou de la prochaine CAN. Il pourrait donc avoir des minutes de jeu face à la Somalie (13 novembre) et le Mozambique (20 novembre).
Cela lui permettrait de garder le rythme, lui qui est un titulaire dans l’esprit de son sélectionneur. DZ Foot ajoute que la FAF devrait lui proposer de s’entraîner au pays pour peaufiner sa préparation à la CAN. L’objectif est vraiment qu’il soit le mieux possible physiquement, lui qui a été trahi plusieurs fois par son corps par le passé. Pour cela, il faudra l’accord de Nice, où le joueur est toujours sous contrat jusqu’en 2024. Cet hiver, il peut d’ailleurs déjà négocier avec son futur club. Mais ce n’est pas la volonté du joueur et des Aiglons qui discutent d’une prolongation d’une année, afin que les deux parties ne soient pas perdantes à la suite de cette polémique XXL.
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