Coupe du monde des clubs

Coupe du monde des clubs : l’Atlético de Madrid crie au scandale d’arbitrage !

Sorti par la petite porte lors de la Coupe du monde des clubs, l’Atlético de Madrid est la risée de l’Espagne ce mardi matin. De leur côté, les Colchoneros pointent du doigt les nombreuses erreurs arbitrales qui ont lieu à travers leur tournoi américain.

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
atlétic @Maxppp

Les premiers huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs sont connus. Dans le groupe A, Palmeiras et l’Inter Miami ont su tirer leur épingle du jeu pour se qualifier en 8es de finale de la compétition. Alors que le club brésilien affrontera Botafogo, une autre formation brésilienne, la franchise floridienne fera face au Paris Saint-Germain. Un gros morceau et des retrouvailles qui s’annoncent explosives entre Lionel Messi et le club qu’il a fréquenté entre 2021 et 2023. Des affiches sans l’Atlético de Madrid.

La suite après cette publicité

Présent dans le groupe B du PSG, les Colchoneros ont été éliminés à la différence de buts malgré leurs six points dans le groupe. Un crève-cœur pour des Madrilènes qui n’ont pas su marquer plus de buts pour prendre la deuxième place à leurs adversaires du jour. Ce lundi, les Matelassiers ont tiré 23 fois et n’ont su marquer qu’un petit but en fin de match via Antoine Griezmann. Pour rappel, les hommes de Diego Simeone avaient besoin de deux autres buts pour parvenir à se qualifier. Dès lors, les Madrilènes ont cherché à justifier cette incapacité à marquer plus tôt dans la rencontre. Et très vite, les erreurs arbitrales ont été pointées du doigt avec véhémence du côté espagnol.

Diego Simeone et Antoine Griezmann pointent des problèmes plus profonds que l’arbitrage

En effet, plusieurs joueurs de l’Atlético n’ont pas hésité à expliquer qu’ils auraient dû bénéficier d’un penalty en première période et que cela aurait changé la face de la rencontre face à Botafogo. «Je n’ai jamais rien vu de tel, c’était deux actions qui auraient dû nous valoir un penalty. Les décisions arbitrales nous sont totalement défavorables», a déclaré à chaud l’attaquant argentin Giuliano Simeone. De son côté, Jan Oblak s’est voulu plus nuancé : «à vrai dire, je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé. Au final, les décisions de l’arbitre sont ce qu’elles sont. Si on avait eu le penalty, on aurait pu marquer, et ça aurait peut-être été plus facile en seconde période. Avec le score à égalité à la mi-temps, c’était difficile». Marcos Llorente est carrément parti dans une théorie du complot en expliquant que son Atléti dérange mais qu’ils vont "continuer à énerver ceux qui sont au sommet." De leur côté, Diego Simeone et Antoine Griezmann ne sont pas tombés dans la paranoïa collective.

La suite après cette publicité

Conscient qu’il fallait faire mieux dans le tournoi, et notamment pour le match d’ouverture face au PSG, les deux cadres ont eu des propos bien plus mesurés après la rencontre face à Botafogo. «On repart frustrés de ne pas se qualifier. Six points dans le groupe, ce n’était pas suffisant. On était condamnés par le match contre le PSG, où tout aurait pu nous faire mal. Aujourd’hui, avec le penalty, ils ont revu une décision antérieure pour l’éviter… Toujours la même chose… On sait parfaitement ce qu’on doit améliorer, et ça nous aide à progresser», a expliqué l’entraîneur argentin. Pour le Français, qui a mis fin à son inquiétante disette, a eu un vrai discours de leader après la rencontre en tirant la sonnette d’alarme : «les arbitres font parfois des erreurs, mais nous ne devons pas nous concentrer là-dessus, mais plutôt sur ce que nous devons améliorer. Nous devons nous regarder en face et réaliser que parfois, nous ne sommes pas à la hauteur.» En attendant, l’Atlético de Madrid va devoir travailler pour ne pas être si décevants la saison prochaine…

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier