MU : entraîner CR7 a été un calvaire pour Ole Gunnar Solskjaer

Par Maxime Barbaud
2 min.
Ole Gunnar Solskjaer salue Ronaldo à sa sortie du terrain @Maxppp

De décembre 2018 à novembre 2021, Ole Gunnar Solskjaer a dirigé l’équipe première de Manchester United. Ancien joueur du club avec qui il a notamment remporté la Ligue des Champions en 1999, le Norvégien a connu du bon et du moins bon. Durant ses deux premières saisons, il a tout de même terminé à la 3e puis à la 2e place de Premier League mais le début du troisième exercice a eu raison de lui. Il y avait sous ses ordres un certain Cristiano Ronaldo. Revenu à Old Trafford durant l’été, le Portugais n’a pas vraiment réussi son retour. Malgré les buts, il a fini par s’en aller un an et demi plus tard en résiliant son contrat. Solskjaer était déjà parti depuis un an. L’histoire n’a pas été évidente entre les deux hommes. Dans le podcast Stick to Football co-animé par son ancien coéquipier, Gary Neville, il affirme que la venue du quintuple Ballon d’Or a complètement déséquilibré le club, tant sur le terrain qu’en dehors. «Cristiano est différent d’Anthony Martial qui était titulaire devant, ou même de Mason (Greenwood) ou Marcus (Rashford). Edinson Cavani a été celui qui a le plus souffert lorsque Cristiano est arrivé. Nous jouions d’une certaine façon et avions amené Edinson à comprendre notre manière de jouer» démarre l’homme de 51 ans avant d’aborder le côté tactique.

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«Avec le ballon et Ronaldo dans l’équipe, ce n’était pas un problème. Mais sans lui en phase de pressing, nous avons dû changer les rôles auxquels nous nous étions habitués. Nous étions l’une des équipes qui faisaient le plus de pressing avant que Ronaldo ne nous rejoigne. Nous avons laissé partir Daniel James lorsque Cristiano est arrivé, et ce sont deux types de joueurs différents.» Solskjaer estime que la venue du Portugais avait pris le dessus sur le rationnel. Il n’était pas un joueur compatible avec Manchester United à ce moment-là. «Une partie de sa signature était due à sa passion, mais il y a eu des complications. Vous avez Greenwood, Martial et Rashford qui peuvent apprendre de Cristiano car il est le meilleur, le plus discipliné et il a été le meilleur joueur du monde, et vous pensez qu’il va les aider.» Enfin, le caractère de la star n’a pas simple non plus à gérer, en témoigne un épisode. «Quand il est arrivé au club, il m’a dit de le titulariser trois matchs de suite, puis de le mettre sur le banc pour le quatrième match, mais il est tellement passionné que quand j’ai fait ça, il n’a pas aimé.»

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