Depuis vendredi dernier, les Olympiens sont en Angleterre. D’abord à Middlesbrough, puis à une heure de Birmingham dans le Clairefontaine anglais, ils peaufinent une longue préparation plutôt jalonnée de défaites que de succès, jusqu’ici.
L’Olympique de Marseille a connu une intersaison assez compliquée. Un départ de son entraîneur, qui l’avait qualifié pour la ligue des Champions. L’arrivée d’un autre qui a clairement un défaut de popularité. Ensuite, l’OM a tardé dans son mercato avant d’accélérer dans les ultimes heures précédant leur stage en Angleterre.
Ce dernier a plutôt mal commencé puisque arrivés le vendredi matin à Middlesbrough, les Marseillais se sont inclinés contre les locaux sur le score de deux buts à zéro. Le lendemain, ils reprenaient la route pour rejoindre le centre d’entraînement des équipes nationales, Saint George’s Park, le Clairefontaine anglais, à environ une heure de Birmingham.
Un Tudor qui donne beaucoup de voix
Un endroit plutôt cosy. L’entrée n’est pas surveillée pour que les clients du Hilton Hôtel, puissent circuler. Mais il n’y a pas que l’OM. Des particuliers y résident. Tout comme le Hertha Berlin et le Betis Séville, l’équipe de Nabil Fekir arrivée ce lundi, puissent circuler en paix. Après un petit tour sur les lieux et en croisant Loris Karius, l’ex-gardien de Liverpool, qui effectue un stage UEFA, on a vite compris que les Olympiens s’entraînaient. En effet, on pouvait entendre les cris des coaches, notamment ceux d’Igor Tudor, le nouvel entraîneur, très impliqué et participatif sur le terrain Michael Owen.
Au programme des séances, des petits groupes pour travailler. D’un côté les pistons, qui n’ont eu de cesse de répéter les courses vers l’avant, avant de se retrouver en position de centrer en retrait. Chose qu’on a pu bien observer lors des premiers matches amicaux. D’un autre côté, les milieux de terrains en deux équipes, qui tentaient de faire tourner le ballon et de déjouer un pressing adverse. Des entraînements ouvert ni à la presse, ni au public, et très bien surveillés par le staff de l’OM.
Un groupe sans vrai souci physique
Un groupe studieux avec presque aucune fausse note, sauf une petite alerte physique pour Samuel Gigot, qui n'aura duré qu’une petite séance. Si l’ambiance n’est ni folle, ni délétère, les joueurs semblent quand même détendus devant un entraîneur peut-être un peu plus autoritaire que le précédent.
Dans un complexe absolument exceptionnel et très moderne, les Phocéens ont souvent enchaîné. Un rythme drastique qu’ils ont depuis quelques semaines avec des doubles séances quotidiennes (matin, après-midi) sous un climat bien plus clément que dans la cité Phocéenne. Sous une bruine anglaise et des nuages, les joueurs de Tudor vont achever leur stage anglais, ce mercredi soir contre le Betis, avec, cette fois, ils l’espèrent, une victoire et a minima, des buts.
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