2. Bundesliga

Qui est Kennet Eichhorn, la pépite du Hertha Berlin que tout le monde s’arrache déjà

Il est devenu le plus jeune joueur à débuter en deuxième division allemande, à 16 ans et 14 jours. Le voilà sur les tablettes des meilleurs clubs allemands et européens. Que vaut Kennet Eichhorn, la nouvelle pépite annoncée du football allemand ?

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.

L’Angleterre a Max Dowman, devenu le plus jeune joueur à entrer en jeu en Ligue des Champions, l’Allemagne a Kennet Eichhorn, jeune garçon de 16 ans qui affole déjà le mercato. Toute la Bundesliga est déjà à l’affût, et a été rejointe récemment par les cadors européens, comme le PSG, le FC Barcelone, le Real Madrid, Liverpool, Arsenal et Manchester United, qui ont tous envoyé des scouts le superviser. Mais qui est la nouvelle merveille du football allemand ?

La suite après cette publicité

Lui aussi a battu un record de précocité en devenant à 16 ans et 14 jours le plus jeune joueur à évoluer en deuxième division allemande, lors de son entrée en jeu face à Karlsruhe le 10 août dernier. Car, contrairement à Max Dowman qui découvre immédiatement le très haut niveau avec Arsenal, c’est du côté du Hertha Berlin, à l’étage inférieur, que Eichhorn découvre le football professionnel. Ce qui ne l’empêche pas de se faire repérer donc. Après son entrée en jeu, il a profité des blessures à son poste, celui de milieu de terrain défensif, pour être titularisé lors de la 5e journée, sur la pelouse d’Hanovre, alors leader du championnat. Résultat : victoire 3-0 du Hertha et les louanges de son entraîneur Stefan Leitl. « Franchement : 16 ans, 50 000 supporters, face à une équipe de haut niveau… Pour moi, il a été de loin le meilleur joueur sur le terrain. »

Une maturité physique remarquable

Positionné dans le double pivot du milieu de terrain, Kennet Eichhorn a brillé par sa maturité et son sens du duel. Âpre et solide sur ses jambes, il fait chuter des pères de famille d’un coup d’épaule, dans un championnat assez rugueux. « Une telle maîtrise à 16 ans : dans les duels, la conservation du ballon, la relance, c’est incroyable », a déclaré à son sujet son entraîneur Stefan Leitl. Dominik Sandler, journaliste pour Fussball Transfers, valide lui aussi les débuts prometteurs de Eichhorn. « Dès sa première titularisation, il est devenu un élément indispensable du onze de départ. Il évolue avec une grande assurance dans le double pivot, faisant preuve d’un calme et d’une intelligence impressionnants. Ses passes sont précises, sa technique est bonne et il est un maillon essentiel du jeu du Hertha. Eichhorn est déjà bien plus mature que son âge de 16 ans ne le laisse supposer. »

La suite après cette publicité

Devenu titulaire en deuxième division à seulement 16 ans, impressionnant physiquement, il détonne forcément lorsqu’il joue avec des camarades de son âge. « Depuis septembre, il est capitaine de l’équipe nationale allemande des moins de 17 ans. Lors de ces rencontres, Eichhorn surpasse tous ses adversaires, tant techniquement que physiquement. C’est presque injuste de voir avec quelle facilité il les déjoue, se faufilant entre les joueurs et dominant le milieu de terrain. Tel un géant parmi des enfants », écrit ainsi le média allemand RBB24.

Une clause libératoire accessible

Voilà donc ce qui plait au gratin allemand et européen, cette maturité qui laisse augurer d’un grand destin. Déjà comparé à Toni Kroos outre-Rhin, ressemblance validée par son frère Felix, Kennet Eichhorn avait déjà été approché cet été, avant même de faire son trou avec le Hertha, par l’Eintracht Francfort. Cela avait conduit les dirigeants du club berlinois de prolonger son contrat, jusqu’en 2029, avec une clause libératoire évolutive. Selon Sky Germany, elle lui permettrait de rejoindre un club participant à la Ligue des Champions contre un chèque compris entre 10 et 12 M€. Son club l’évalue de son côté à 20 M€, et se prépare à se faire attaquer dès le mercato hivernal.

La suite après cette publicité

Plusieurs solutions s’offrent déjà au talentueux milieu de terrain. Rester au Hertha Berlin (où forcément la perspective d’une promotion en Bundesliga sera déterminante), signer pour un club allemand plus prestigieux et revenir en prêt au Hertha pour accumuler du temps de jeu, ou faire le grand saut en rejoignant un grand club européen. Eichhorn le sait, chaque minute passée sur le terrain est cruciale dans sa progression. Mais la course permanente à la signature de la nouvelle pépite mondiale autorise rarement la patience d’une progression linéaire.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier