Le clan Benzema répond à Gérald Darmanin !

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Karim Benzema sous les couleurs d'Al-Ittihad @Maxppp

Accusé d’être en lien avec une organisation jugée comme terroriste en France, l’ancien attaquant des Bleus a décidé de riposter.

À cause d’un post en soutien au peuple palestinien, Karim Benzema se retrouve embarqué dans une lessiveuse médiatique bien entretenue par la classe politique française. Le premier à dégainer fut le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Mr Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères Musulmans », avait-il déclaré au sujet des liens supposés entre l’attaquant d’Al-Ittihad et une organisation transnationale islamique considérée comme terroriste en France.

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Quelques heures plus tard, la sénatrice Les Républicains des Bouches du Rhône, Valérie Boyer, a emboîté le pas de Darmanin en réclamant carrément la déchéance de sa nationalité et le retrait de son Ballon d’Or. « Si les propos du ministre de l’Intérieur sont avérés, nous devons envisager des sanctions contre Karim Benzema. Une sanction d’abord symbolique, serait de lui retirer son Ballon d’Or. Enfin, nous devons demander la déchéance de nationalité. Nous ne pouvons accepter qu’un binational français, internationalement connu, puisse déshonorer et même trahir ainsi notre pays. »

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Benzema contre-attaque

Face à la polémique, Karim Benzema reste silencieux. Mais il a réagi dans les colonnes du Parisien par l’intermédiaire de son avocat, Me Hugues Vigier. L’objectif est clair : nier toute accointance avec les Frères Musulmans et faire savoir qu’une plainte pourrait être déposée contre Gérald Darmanin à qui il reproche d’avoir agi par opportunisme (il va également porter plainte pour diffamation contre Nadine Morano et le publicitaire Franck Tapiro).

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« Ceci est faux ! Karim Benzema n’a jamais eu la moindre relation avec cette organisation. Il a d’ailleurs choisi de vivre en Arabie qui a décrété ladite organisation terroriste, ce que n’a jamais fait la France. Nous réfléchissons à des poursuites à l’encontre de ce ministre en application par exemple de la loi sur la manipulation de l’information chère à notre gouvernement et de la diffamation voire de l’injure publique, parce que ce lien inexistant avec les Frères musulmans qu’il dit pourtant notoire est évidemment présenté comme dépréciatif. Il n’est pas acceptable que ceux qui gouvernent se croient autorisés à tout par pur opportunisme. » C’est dit !

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