OM : Pierre-Emerick Aubameyang déjà sous le feu des critiques
Son arrivée devait faire oublier le départ d’Alexis Sanchez. Mais Pierre-Emerick Aubameyang souffre pour l’instant de la comparaison avec le Chilien, aussi bien dans l’efficacité que dans la combativité.

Il y a le bilan comptable, loin d’être déshonorant puisque l’OM est 3e de Ligue 1 sans la moindre défaite. Mais il y a aussi la réalité du terrain, où l’on s’ennuie clairement devant les rencontres de l’équipe dirigée par Marcelino. Un homme symbolise l’impuissance offensive, Pierre-Emerick Aubameyang. Recrue phare du copieux mercato estival, au regard de son imposant CV, le Gabonais a erré comme une âme en peine dimanche sur la pelouse de l’Orange Vélodrome face à Toulouse.
Et cela se traduit par la même note, salée, dans les colonnes de La Provence et de L’Equipe, un 3. « Déjà 5 matches de championnat et toujours pas le moindre but pour la recrue phare de l’été. Il s’est procuré quelques occasions, mais il manque globalement d’envie de faire la différence et de se faire mal. Le fantôme de Sanchez rôde… », peut-on lire dans le journal régional. Outre son inefficacité en Ligue 1 après 5 journées, c’est aussi son manque d’impact sur son équipe qui interpelle.
Aubameyang tente mais…
Là où Alexis Sanchez rameutait les troupes, influait sur le jeu, donnait l’exemple dans la combativité, Aubameyang semble subir la situation. S’il n’a jamais été un réel leader dans les équipes où il est passé, il doit comprendre qu’il incarne le nouveau projet olympien. On ne peut pas lui retirer ses tentatives, puisqu’il a tiré 19 fois au but en championnat, soit le 2e total le plus élevé.
Le schéma de jeu à deux attaquants lui convient-il ? Ne lui manque-t-il pas un véritable pourvoyeur de ballons, qui pourrait être Azzedine Ounahi, réclamé par de nombreux supporters olympiens ? Il n’est en tout cas pas aidé par les ailiers, les décevants Correa et Mughe hier. Son expérience et sa légitimité lui offrent pour l’instant le temps nécessaire auprès du public et de son entraîneur. Mais l’impatience grimpe vite à Marseille.
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