Valère Germain explique le choix OM
Le transfert de Valère Germain a été officialisé par l'Olympique de Marseille samedi. Le nouveau joueur de l'OM a été présenté à la presse ce lundi et a expliqué pourquoi il avait rejoint le club phocéen.

Après son père à la fin des années 80 et au début des années 90, Valère Germain va être à son tour un joueur de l'Olympique de Marseille. Le club phocéen a annoncé le recrutement - officiellement - de l'attaquant de Monaco contre 8 millions d'euros (hors bonus). Il est la première recrue du mercato estival olympien censé être la première réelle marche de l'« OM Champions Project » cher à Frank McCourt, à Andoni Zubizarreta et à Jacques-Henri Eyraud.
Ce lundi, les hommes de Rudi Garcia ont repris l'entraînement au Stade Orange Vélodrome (le Centre Robert Louis-Dreyfus étant en travaux) et avec eux, Valère Germain. L'ex-attaquant de Nice et de Monaco a été présenté ce lundi à 16h00 par le président Jacques-Henri Eyraud dans la salle de presse du Centre Robert Louis-Dreyfus. À cette occasion, Valère Germain, qui a signé pour quatre années avec la formation phocéenne, a eu l'occasion de s'exprimer.
Germain veut écrire sa propre histoire
Suivi l'année passée par l'OM, Germain n'avait pas signé au club. « J’ai senti que cette année c’était le bon moment pour rejoindre l’OM. Je n’avais pas forcément fini mon histoire avec l’ASM là je pars sur un titre, c'était la meilleure façon de partir. Le projet n’était pas le bon à ce moment-là, là j’ai senti que toutes les conditions étaient réunies et la décision a été facile à prendre. Le projet est très intéressant, très bien structuré. Le projet va redevenir l’un des projets les plus importants et j’avais envie de faire partie de ce projet et de porter ce maillot », a-t-il indiqué.
Aujourd'hui, Valère Germain voudra effacer le prénom de son père Bruno. « Être ici, c’est réaliser mon rêve d’enfant, continuer à avoir de grandes émotions et il y en aura un peu plus ici si on fait une grande saison. Tout donner pour que cette aventure, qui va durer plusieurs années, soit la meilleure possible. Quand on parle de mon père, il n’y a pas de pression, j’espère écrire mon histoire, je suis heureux d’évoluer où il a évolué. J’ai quelques images de quand mon père a fait son dernier match au Stade Vélodrome où j'ai amené un bouquet de fleurs. Mais ça remonte assez loin donc non pas trop, trop de souvenirs », a-t-il enfin poursuivi. En tout cas, si Valère Germain marque autant qu'a Nice (14 buts) il laissera sûrement un aussi bon souvenir que son illustre père.
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