Arkadiusz Milik lâche ses vérités sur son départ de l'OM

Par Lucas Billard
4 min.
Arek Milik célèbre son premier but contre Angers @Maxppp

Arkadiusz Milik, qui fait désormais le bonheur de la Juventus, est revenu sur les raisons de son départ de l'OM, tout en assurant qu'il ne gardait que des bons souvenirs de son passage en France.

Il n'aura finalement pas vraiment été le Grantatakan tant espéré par les amoureux de l'OM ces dernières années. Seulement un an et demi après son arrivée à Marseille en provenance de Naples, Arkadiusz Milik a fait son retour en Serie A l'été dernier, dans le cadre d'un prêt avec option d'achat à la Juventus. Le bilan de l'attaquant polonais avec le club de la cité phocéenne (30 buts en 55 matchs au total) reste certes plus qu'honorable, mais ses derniers mois sur la Canebière n'auront pas été idéaux, la faute aux choix, notamment, de Jorge Sampaoli.

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« J'étais heureux à Marseille », assure Milik

Au cours d'un entretien accordé à L'Équipe, Arek Milik est revenu sur ses derniers pas du côté de la Commanderie. « C'était avant le match contre Nantes (2-1, le 20 août), où je suis resté sur le banc, précise-t-il d'abord au sujet de ses premiers contacts avec la Vieille Dame l'été dernier. Ensuite, c'est allé très vite, et en quelques jours je suis arrivé ici (à Turin, NDLR). Après, les vrais premiers contacts avec la Juve, c'est quand j'étais à Naples, cela remonte un peu. Les choses n'avaient pas tourné dans le bon sens, donc nous sommes contents d'avoir réussi à nous trouver, finalement. » Et l'ex-n°9 de l'OM de rappeler qu'il se sentait très bien en France.

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« J'étais heureux à Marseille, l'équipe s'améliorait à chaque mercato depuis mon arrivée. Tous les six mois nous étions plus forts. Je suis arrivé en janvier, l'été suivant les dirigeants ont pris six ou sept joueurs importants et nous nous sommes qualifiés en Ligue des champions. Ensuite, avec la Ligue des champions, ils ont recruté encore des joueurs de grande qualité. Mais j'ai eu une possibilité et j'ai voulu la saisir. » Et le compatriote de Lewandowski de mettre en valeur le comportement du président olympien. « J'ai toujours eu un rapport clair et honnête avec le président Longoria, nous avons toujours parlé de tout, il a été honnête avec moi et il n'a jamais dit qu'il voulait absolument me vendre. Mais voilà, je ne fais pas trop attention à ce qui s'écrit parce que tout n'est pas vrai. Peut-être que cette fois-là c'était vrai, mais moi je n'ai pas eu ces messages-là de la part de la direction. »

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Le Polonais sait qu'il aurait pu mieux faire à l'OM

S'il ne faisait pas toujours partie des premiers choix de Sampaoli, Milik ne conserve pourtant pas d'amertume particulière à cet égard. « Mon but n'est pas de prouver quelque chose à qui que ce soit, parce que de toute façon les gens parlent et il y en a toujours pour critiquer, analyse-t-il. Moi, je fais tout ce que je peux, je travaille autant que je peux pour atteindre mes objectifs. Tous les matches, ou presque, que j'ai disputés ici, on a joué à deux pointes, et je pense que c'est plus facile pour n'importe quel attaquant de jouer à deux, tu as plus d'espaces, plus de situations. À Marseille, c'était différent. Avec Sampaoli, j'étais souvent seul dans la surface, marqué par deux défenseurs, et nous n'avions pas de joueurs avec les caractéristiques pour rentrer dans la surface, ils avaient d'autres profils. »

Sans regret, donc, mais pas vraiment à tous les points de vue. « À l'OM, je pense que j'ai été bon, mais que j'aurais pu faire mieux, et je le sais, insiste Arkadiusz Milik, auteur d'un début de saison satisfaisant à la Juve (4 buts en 11 matchs). J'ai été bon mais pas très bon, et parfois pour faire ce petit pas en plus, surtout avec mes caractéristiques, il te faut les bonnes personnes autour, qui jouent aussi pour toi. » En fin de compte, il gardera un souvenir impérissable de son passage à l'OM. « Oui, c'est un superbe endroit pour jouer au football, il y a tout, la ville, le climat, la température. Mais la chose la plus importante, c'est le club, les supporters, le stade, le centre d'entraînement, les structures, et tout ça, l'OM l'a. » Bien aimé des Marseillais, Milik en a profité pour assurer que « cette ville restera toujours dans [s]on cœur. »

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