OM-PSG : une ambiance électrique à l'Orange Vélodrome

Par Constant Wicherek
3 min.
L'Orange Vélodrome @Maxppp

L'OM était potentiellement sur le podium avec une victoire contre le PSG ce dimanche soir. Au-delà de l'affiche, qui attise, habituellement, le feu, c'était très particulier en ce 24 octobre. Foot Mercato vous raconte tout.

Ce dimanche, l'Olympique de Marseille, trois jours après son match à Rome contre la Lazio (0-0), accueillait le Paris Saint-Germain dans l'un de nos grands classiques du championnat de France. Évidemment, il ne fallait pas être devin pour savoir que cette rencontre allait être tendue, même sans la présence des supporters du club de la capitale.

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Sur les lieux, Foot Mercato est arrivé sur les coups de 17h. Au niveau du rond-point du Prado, des fumigènes étaient agités dans l'air et un arrivait même sur les fleurs plantées sur ledit rond-point. Quelques centaines de mètres plus loin, devant le parvis où, quelques semaines plus tôt, l'heure était au recueillement après le décès de Bernard Tapie, les chants allaient de plus belle, les pétards pétaradaient dans tous les sens, et les fumigènes, interdits dans le stade, s'agitaient dans les airs de la Cité Phocéenne.

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Des corners injouables

Dès 18h30, les supporters, qui chantaient sur le Boulevard Michelet, commençaient à se précipiter dans l'arène olympienne. Évidemment, dès l'entrée à l'entraînement des Parisiens, les sifflets montaient des travées déjà bien garnies alors que la confrontation n'allait pas commencer avant au moins une bonne heure et demie. À l'entrée sur le terrain, les tifos, côté nord pour la LFP et côté Sud avec un logo de l'OM, étaient déployés.

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Par deux fois en première période, les supporters de l'OM ont pesté. La première fois contre l'arbitre qui, finalement, allait refuser un but parisien pour hors-jeu, puis quelques instants plus tard pour, cette fois, un but refusé à l'OM pour une position licite de Pol Lirola. Et que dire des corners que devaient tirer les joueurs de Pochettino ? Dès le premier, Neymar a refusé de se rendre dans le coin, l'arbitre interrompant momentanément la confrontation. Lionel Messi, lui, décidait de les frapper rapidement pour éviter tout débordement. Mais, finalement, c'est surtout en dehors du stade que cela a chauffé.

Benoît Bastien, les oreilles qui sifflent

En un instant, la tribune de presse a été imprégnée de fumée. La gorge, le nez et les yeux qui piquent. Oui, c'était bien des lacrymogènes. Sur le moment, nous n'avons pas trop compris, on doit l'admettre. Pourtant, à la pause, on a vu. Devant le stade, sur le Boulevard Michelet, quelques individus semblaient affronter les forces de l'ordre qui tiraient des grenades lacrymogènes dans les airs, l'un d'eux frappant d'ailleurs un pauvre arbre qui n'avait rien demandé. Des supporters voulant, visiblement, forcer l'entrée de l'Orange Vélodrome.

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En seconde période, le stade était toujours bouillant et encore plus quand Benoît Bastien, l'arbitre de la rencontre, est allé voir l'écran de contrôle pour confirmer un carton rouge pour Achraf Hakimi, qui, annihilait une occasion nette de but (57e). Moins de vingt minutes plus tard, un supporter de l'OM (ou de Messi) pénétrait sur le terrain et, en allant vers l'Argentin, obligeait l'arbitre a interrompre le jeu et une contre-attaque dangereuse du PSG (73e). Finalement, l'ambiance était incandescente en fin de rencontre, malgré les déficits marseillais dans le dernier geste. Malgré tout, Jorge Sampaoli a adoré cette ambiance. Espérons qu'elle dure.

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