Analyse des matchs de Ligue 1 de la 20ème journée

Auxerre se place, Marseille rate le coche

Auxerre, dauphin du leader Lyonnais. C’est la surprise de cette 20° journée. En s’imposant à l’Abbé Deschamps face à Monaco (2-1), l’AJA a fait un bond de la sixième à la seconde place du classement, grâce à Akalé et Luyindula. A noter tout de même, que le seul but monégasque a été marqué par la nouvelle recrue : Di Vaio. Les Bourguignons devancent désormais d’une longueur le Paris-SG, version Guy Lacombe, vainqueur la veille de Sochaux (3-1). Mais l’AJA reste encore à 12 longueurs de Lyon. En effet, l’OL a repris ses bonnes vieilles habitudes en corrigeant Strasbourg (4-0), qui s’enfonce désormais dans les profondeurs du classement. Wiltord a été étincelant et son triplé est largement mérité.

Derrière ce trio de tête, c’est le statut quo. L’OM a démontré toutes ses limites face à Lens. Les Olympiens n’ont pas été capables de creuser l’écart, face à une équipe réduite à 10 pendant 45 minutes et ont dû se contenter d’un nul : 1-1. Un buteur au mercato ne serait pas du luxe du côté de la Canebière. Bordeaux aussi a encore montré face à Nancy ses carences offensives. Les Girondins ne méritaient pas mieux qu’un 0-0. Saint-Etienne aussi a perdu deux points précieux dans la course à l’Europe en concédant le nul face à Troyes (1-1). Seul Lille a su tirer son épingle du jeu face à Ajaccio : 2-0.

Rennes a décroché une victoire historique face à Nantes et avec la manière. Les hommes de Bölöni ont battu les Canaris (2-0) pour la première fois à la Beaujoire et pour la première fois depuis 1964. Le FCNA a sombré face à Didot et Utaka, les deux buteurs du soir.

Nice, de son côté, a disposé de Toulouse (2-1) grâce notamment à un but exceptionnel de Vahirua, le deuxième après celui de Koné, d’un retourné acrobatique croisé en pleine lucarne. Le TFC a encore montré trop de faiblesses. Enfin, Le Mans a enfoncé encore un peu plus Metz (2-0) avec un doublé du Brésilien De Melo.

Il va être difficile pour Metz, Ajaccio et Strasbourg d’éviter la relégation, même si mathématiquement rien n’est fait.