Ligue 1

Le patron du Stade Rennais se lâche sur ses joueurs !

Le SRFC traverse une sale crise. Quatorzième de Ligue 1 et éliminé de la Coupe de France par une formation de Ligue 2, le club breton s’enfonce. Furieux, son président, Arnaud Pouille, est sorti du silence.

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Les joueurs du SRFC à l'entraînement @Maxppp

Ça va très mal au Stade Rennais. En Ligue 1, le club breton, qui visait la course à l’Europe, pointe à une piteuse quatorzième place au classement, à un point du barragiste, après avoir perdu dix de ses dix-sept matches disputés. En Coupe de France, l’aventure n’aura pas duré bien longtemps. Après avoir explosé Bordeaux en 32es de finale (4-1), les Rouge et Bleu ont lamentablement chuté au tour suivant face à Troyes, 15e de Ligue 2. Trop c’est trop pour la direction.

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Pouille est en colère

Pour tenter de sortir de cette crise, les hautes sphères du club ont logiquement misé sur le mercato en déboursant environ 35 M€ avec les arrivées de Seko Fofana et Brice Samba. Pour le moment, il est impossible de juger l’impact de ces deux renforts, mais nous vous avons révélé que le SRFC ne compte pas s’arrêter là pour ce mercato. Face à cette situation, le président Arnaud Pouille a choisi de sortir du silence dans les colonnes d’Ouest France. Sans surprise, l’ancien dirigeant du RC Lens n’est pas du tout ravi du comportement de ses joueurs. Et il l’a fait savoir.

« On est dans une situation largement inacceptable, et il faut que l’on prenne le taureau par les cornes rapidement. On ne peut pas se satisfaire de ce que l’on voit. Au-delà du résultat, il y a des choses qui se voient à l’œil nu. Il suffit de regarder les retours (défensifs) des joueurs parfois. Ou quand le ballon est au milieu de trois joueurs, il ne faut surtout pas le prendre et le laisser aux copains… », a-t-il lâché, avant de durcir le ton.

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«Il faut vite rebrancher les fils et arrêter de croire que c’est le Club Med !»

En colère, Pouille a sorti le spectre d’une punition financière pour tous les joueurs ne se donnant pas à 100% pour le club. Sans implication, la fameuse prime d’éthique, qui a si souvent fait parler d’elle au PSG, pourrait tout simplement sauter. « On ne peut plus se disperser sur des gens qui s’en fichent d’être là ou ailleurs. Ensuite, je leur ai rappelé que dans tous les contrats, qui sont plutôt bien faits ici, il y a une prime d’éthique associée à leurs salaires, et l’éthique est rattachée au respect du club et du maillot. »

Désireux de s’appuyer sur des joueurs motivés, Rennes a déjà fait le tri puisque la création d’un loft, où se trouve d’ailleurs une grande partie des recrues estivales, a été dévoilée. Mais ce n’est pas tout puisque d’autres joueurs seront écartés du groupe pour le derby breton face à Brest s’il le faut. « Oui. Si les joueurs n’ont pas compris qu’il y a un état d’urgence, il faut qu’ils le comprennent vite. Cela veut dire être à l’heure, respecter les obligations du club. Il y a des droits, mais aussi pas mal de devoirs. Il faut vite rebrancher les fils et arrêter de croire que c’est le Club Med ! » Le message est passé.

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