Équipe de France : les Bleus donnent les raisons du couac face à l'Ukraine

Par Matthieu Margueritte - Tom Monegier
3 min.
Adrien Rabiot juste avant un coup de tête contre l'Ukraine @Maxppp

Hier soir, l'équipe de France a concédé un triste match nul à domicile face à l'Ukraine (0-0). Une prestation fade sur laquelle sont revenus Adrien Rabiot et Lucas Hernandez.

Hier soir, avant le coup d’envoi du match entre la France et l’Ukraine, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2022, Didier Deschamps nous avait alléchés avec un 4-4-2 assez offensif, mené par un quatuor Mbappé-Coman-Girezmann-Giroud assez inédit sous l’ère DD. Malheureusement pour les Bleus, ce choix n’a pas été payant. Outre le match nul concédé au Stade de France (0-0), les champions du monde ont encore une fois déçu à cause de leur incapacité à proposer un contenu intéressant, et ce, malgré toutes les munitions de choix mises à disposition.

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Et si le système choisi par Deschamps fait les gros titres ce matin, les Tricolores, qui partagent bien évidemment cette déception, n’ont pas oublié qu’il fallait aussi féliciter leur adversaire. À l’instar de Lucas Hernandez. « C’est vrai qu’après le match, l’équipe était un peu déçue. On voulait cette victoire, commencer ces qualifications de la meilleure façon. En face, l’Ukraine a très bien joué son match avec son bloc bas. On a eu des difficultés à les mettre en danger. Quand on a marqué, ils ont eu cette occasion où ils ont marqué et après c’était compliqué. L’Ukraine a très bien joué son rôle. Ce bloc bas a payé. » Un sentiment partagé par son coéquipier du milieu de terrain, Adrien Rabiot.

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Les Bleus félicitent l’Ukraine

« Pour ce qui est du match d'hier, c'est ce à quoi on s'attendait : jouer face à une équipe regroupée et qui allait nous attendre pour pouvoir exploiter les ballons sur les contres. On sait que les équipes dans ce groupe vont jouer de cette manière-là donc on est préparés. C'est à nous évidemment de trouver les solutions sur le terrain, mais quand on le sait, ce n'est jamais facile de jouer face à un bloc bas avec une défense à 5. On aurait pu faire beaucoup mieux, mais sur cet aspect-là, c'est clair que ça va être des matches compliqués. » Pas surpris par le fait d’affronter une équipe très regroupée, les deux joueurs ont ensuite tenté de donner les raisons qui expliquent la piètre performance de l’équipe de France.

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Pour Rabiot, ce n’est pas le système le souci, mais le manque d’impact. « On aurait dû rentrer dans ce match avec plus de dynamisme et de rythme, ce qu'on n'a pas totalement bien fait et parce qu'on en a été empêchés. Mais je pense qu'avec les joueurs qu'on a et le potentiel, on doit pouvoir jouer dans tous les systèmes et s'adapter. Après, je ne suis pas coach, mais joueur. Mais pour moi, c'est surtout la question de ce qu'on va mettre nous sur le terrain, les joueurs. On dit souvent que le système, peu importe quand on y met la manière et l'envie. C'est ce qu'on n'a pas vraiment fait sur ce match-là et qu'on n'a pas gagné ce match. » De son côté, Hernandez, a surtout souligné le manque de mobilité de son équipe.

« Il nous a manqué un peu de créativité et de mobilité pour qu’il y ait plus de danger. C’est ce qui nous attend : des matches compliqués, fermés. À nous de nous améliorer, de créer plus d’espaces pour essayer de gagner les matches qu’il nous reste », a-t-il indiqué, avant d’être relancé sur les raisons du couac du système tenté par Didier Deschamps avec le duo Kylian Mbappé-Kingsley Coman sur les ailes, en soutien du tandem Antoine Griezmann-Olivier Giroud. « C’est aussi parce que l’Ukraine a fait un très bon match défensivement. Que ce soit Kylian ou King’ (Kingsley Coman, ndlr), les Ukrainiens les ont bien stoppés. C’était à nous de créer plus d’occasions, de percuter plus, de faire plus de différences. Ç’a été compliqué et maintenant c’est à nous de partir au Kazakhstan et de gagner ce match. C’est à nous de montrer que nous sommes les champions du monde et que nous voulons gagner tous les matches qu’il nous reste. » Rendez-vous dimanche alors.

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