Ligue 1

L1 : la vérité sur les salaires des présidents de clubs !

Président de club de Ligue 1 : beaucoup de responsabilités et de casse-têtes pour une faible rémunération. C’est ce le constat que l’on peut dresser de l’enquête menée par Le Parisien.

Par Alexis Pereira
2 min.
Jean-Claude Dassier explose les compteurs Maxppp

Mise à part la passion, qu’est-ce qui peut motiver un président de club ? Ce n’est certainement pas l’argent, à en croire l’étude menée par Le Parisien sur les vingt présidents de Ligue 1. À la lecture de cette enquête, on se rend compte qu’on est bien loin de l’image de businessmen faisant fortune grâce au ballon rond. Quatorze présidents de clubs de l’élite ne perçoivent en effet aucune rémunération nette. Et pourtant, on se rend compte que la très grande majorité de ces décideurs est partie prenante dans le capital du club.

La suite après cette publicité

Quatorze présidents sont actionnaires à plus ou moins grande échelle, de Jean-François Fortin (6%, Caen) à Louis Nicollin (99%, Montpellier). Les six autres sont soit bénévoles (Jean-Louis Triaud à Bordeaux, Etienne Franzi à Monaco et Patrick Le Lay à Rennes), soit salariés (Jean-Claude Dassier à Marseille, Robin Leproux au Paris SG et Alexandre Lacombe à Sochaux). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que M. Dassier est un employé heureux à l’OM puisqu’il touche 60 000 € par mois, soit 720 000 € à l’année (plus la prise en charge de la location de sa villa). Même Jean-Michel Aulas et Michel Seydoux qui gagnent de juteux dividendes, respectivement à Lyon et Lille, sont bien loin du compte (600 000 € par an pour le premier, 240 000 pour le second).

Avec respectivement 9 000 € mensuels et 7 000 € plus des primes variables (il a par exemple été récompensé à hauteur de 100 000 € pour la qualification du PSG en Europa League en fin de saison dernière), Lacombe et Leproux sont eux à des années lumières de leur homologue phocéen. Contrairement aux idées reçues, présider un club de football en France est loin d’être l’assurance de faire fortune. L’étude menée par Le Parisien trottera ainsi peut-être dans la tête des supporters qui seront alors plus indulgents envers leurs dirigeants. Ou pas…

La suite après cette publicité

En savoir plus sur

En savoir plus sur

La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier