Amicaux : l'Espagne accroche l'Angleterre dans une fin de match de folie, l'Allemagne et l'Italie se neutralisent

Wembley accueillait une nouvelle affiche de gala. L'Angleterre accueillait l'Espagne dans une affiche qui n'avait d'amicale que le nom, les deux équipes étant en plus dans un état de forme optimale. Les Britanniques affichaient une équipe pratiquement titulaire, pendant que du côté Espagnol, on retrouvait tout de même plus de joueurs habituellement remplaçants voire rarement sélectionnés. La rencontre démarrait bien mal pour les troupes de Julen Lopetegui, puisque Reina fauchait Vardy dans la surface après des errements défensifs de l'arrière-garde ibérique. Sans trembler, Lallana transformait le tir au but, expédiant le ballon directement dans la lunette (1-0, 9e). Pourtant, c'est bien l'Espagne qui avait la maîtrise, et Vitolo, l'homme en forme du moment, manquait le cadre après une superbe action collective espagnole (14e).

Le sélectionneur espagnol avait tenté une approche un peu particulière, avec une défense à 3 et des milieux de terrain qui permutaient et changeaient de rôle en permanence. Devant, les attaquants de la Roja se heurtaient à une équipe anglaise bien regroupée, et les Three Lions rejoignaient les vestiaires devant au score. Et ces derniers allaient même accroître leur avantage au retour des vestiaires. Sur un centre de Henderson, Vardy profitait de la passivité défensive de la défense ibérique pour mettre la tête et battre Reina (2-0, 48e). Derrière, Reina sortait une main salvatrice devant Sterling (50e).

L'état d'esprit espagnol a fait la différence

L'Espagne tentait de réagir, et David Silva butait sur Heaton, avant que Iago Aspas manque le cadre alors que les cages étaient pratiquement vides (56e). Morata, entré en jeu, était très actif devant, et voyait sa frappe enroulée bien captée par le portier britannique (70e). Les entrées de joueurs comme Iago Aspas ou Nolito avaient donné un nouvel élan aux troupes de Lopetegui, et l'attaquant du Celta a même marqué un joli but pour son début en sélection, réduisant l'écart (2-1, 89e). Et alors qu'on se dirigeait vers une victoire anglaise, Isco, qui venait de louper une superbe occasion, ne tremblait pas une deuxième fois et crucifiait Heaton à la 95e minute pour égaliser ! Un match nul qui fait les affaires des deux entraîneurs, qui auront tous deux des points positifs à tirer de cette rencontre, tout comme ils ont de nombreux défauts à corriger lors des prochaines rencontres.

Dans l'autre affiche amicale de la soirée, l'Allemagne se déplaçait dans la prestigieuse arène de San Siro pour affronter l'Italie. La première demi-heure était plutôt équilibrée, avec deux équipes bien en place qui ne concédaient que trop peu d'espaces à leurs adversaires. Mais peu à peu, les Champions du Monde en titre ont commencé à prendre l'ascendant dans le jeu, se créant les situations les plus chaude de la première période. La domination germanique se poursuivait en deuxième période malgré une occasion de Bernardeschi, bien captée par Leno, notamment (71e). Les Italiens avaient clairement de quoi inquiéter les Allemands, et Belotti, révélation du moment en Italie, touchait le poteau (82e) ! Aucune équipe n'aura finalement réussi à faire trembler les filets adverses.