Le bilan d’Ezequiel Lavezzi en Chine tourné en ridicule !

«Non, Ezequiel Lavezzi n’est pas fou du tout ! Il aime bien rigoler. Les gens interprètent de leur manière. J’ai eu la chance de le côtoyer, il n’est pas fou du tout, il est normal. Il a tout le temps le sourire. C’est quelqu’un qui travaille, qui prend son travail au sérieux. Il se prépare bien avant et après les entraînements. Les gens ne le voient qu’avec le sourire. Il ne raconte pas sa vie et il donne une mauvaise image quand on le voit au restaurant, mais ce n’est pas un mec comme ça. C’est une très bonne personne, très professionnelle». Au micro de Foot Mercato, Gaël Kakuta (25 ans), qui a rejoint le Deportivo La Corogne cet hiver, racontait ce mardi son expérience commune avec Ezequiel Lavezzi (31 ans) en Chine, au Hebei Fortune.

Et si le milieu offensif formé au RC Lens salue l'investissement quotidien et les qualités humaines de l'Argentin, les autres échos sont eux beaucoup moins glorieux. Ainsi, ce mardi, La Gazzetta dello Sport se penchait sur la première année de Pocho dans l'Empire du Milieu. Et les mots du quotidien sportif transalpin de référence sont durs : «Chine, Lavezzi est un flop millionnaire, 27,5 M€ par an pour aucun but marqué». Il faut dire que le bilan statistique de l'ancien Parisien est loin d'être éloquent. En un an, il a disputé 10 matches de Chinese Super League, pour 9 titularisations et 3 passes décisives.

Moqué en Italie et en Espagne

Trop peu au regard de ce que son club dépense pour lui et des avantages en nature qui lui sont accordés (un appartement et d’une maison meublés, deux voitures, un chauffeur, un cuisinier et un traducteur, révélait Football Leaks en décembre dernier), d'après la publication italienne. Longtemps blessé à l'épaule au retour de la Copa América à l'été 2015, il avait été obligé de céder sa place à un coéquipier sur la liste des joueurs inscrits en compétition. Il a néanmoins conservé le même niveau de rémunération durant cette période, rappelle La Voz del Interior en Argentine... Aujourd'hui, alors qu'il sort d'une grosse préparation physique à Marbella, l'international albiceleste (51 sélections, 9 réalisations), récemment rappelé en sélection à la surprise générale sans pour autant jouer, espère rebondir sous les ordres de Manuel Pellegrini.

Mais en Espagne aussi, on ne croit pas trop à un fracassant come-back du natif de Rosario, que Hebei attendait comme «le nouveau Maradona». Mundo Deportivo n'hésite pas à parler d'«aventure chinoise qui tourne au fiasco» pour l'attaquant également passé par Naples. Attendu au tournant, Ezequiel Lavezzi, lui, ne se met pas pour autant la pression, comme en témoigne son dernier caprice de l'autre côté des Pyrénées. On attend désormais de voir s'il fera taire ses détracteurs balle au pied en 2017. Son but, en amical contre le Rubin Kazan (3-1) ce mardi, est peut-être un indice de son retour en forme.