Ligue 1

OM : Roberto De Zerbi répond cash sur la réintégration d’Adrien Rabiot

Avant un premier Olympico au Groupama Stadium dimanche soir, Roberto De Zerbi s’est longuement confié sur la situation d’Adrien Rabiot. S’il n’écarte pas un retour de l’international français, l’Italien se rangera derrière sa direction.

Par Samuel Zemour - Maxime Barbaud
3 min.

Et si Adrien Rabiot restait finalement à l’OM ? Depuis son altercation avec Jonathan Rowe, qui a lui filé du côté de Bologne, le milieu de terrain n’est toujours pas parti. Il est très courtisé, par l’AC Milan d’Allegri mais aussi par Tottenham et Aston Villa pour ne citer qu’eux. Problème, il ne reste plus que trois jours et demi avant la fermeture du marché des transferts. Autre chose, Roberto De Zerbi le week-end dernier, puis Pablo Longoria ont laissé entendre que les morceaux pouvaient encore être recollés. «La porte de mon bureau est toujours ouverte, que ce soit pour Rabiot ou pour d’autres joueurs qui disposent de possibilités de départ», assurait hier le président olympien.

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À l’occasion de la conférence de presse, De Zerbi en a remis une couche sur le milieu de terrain. «Je lui ai conseillé d’aller au club et de s’excuser après les paroles de son entourage, elles ont été amplifiées, rembobine l’Italien. Cela n’a pas été correct envers le groupe, ses coéquipiers et le club. Ce sont les seuls conseils que je lui ai donnés, je n’ai rien poussé pour mettre des choses l’un contre l’autre. Moi, je dois réagir vis-à-vis de son comportement et uniquement là-dessus, pas de son entourage. Je lui ai donné ce conseil, il ne l’a pas encore suivi. Maintenant, c’est entre lui et le club, ce sera sa décision, ça ne me regarde plus.»

De Zerbi milite pour la réintégration de Rabiot

Fin de l’histoire ? Pas vraiment, ni pour Rabiot à l’OM, ni pour le technicien dans cette conférence de presse où il a semblé un brin agacé par les questions relatives au mercato et à l’international français. D’après lui, l’erreur ne vient pas spécialement du joueur concerné, mais bien de Véronique Rabiot, de ses déclarations dans la presse et des gens présents dans son environnement. L’OM savait pourtant à quoi s’attendre au moment de signer l’ancien Parisien pour deux saisons. Son expérience doit également lui permettre de s’élever face à certaines situations frustrantes, comme cette bagarre avec Rowe. Les excuses ont fini par venir et c’est l’essentiel. De Zerbi milite pour son retour. «On était déçus après Rennes, c’est normal… deux coéquipiers mis à l’écart, beaucoup de déception sur comment la situation a dégénéré. Ce n’était pas à cause de nous. Mais je pense aussi et je le répète, si on a envie de faire un pas en arrière avec humilité comme je l’ai suggéré avec Adrien, les choses peuvent se reconstruire. Si les gens sont tenus par leur ego et leur fierté, alors je ne sais pas», poursuit l’entraîneur, sur la même longueur d’onde sur ses dirigeants.

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«Quand je parlais de "tendre la main" après Paris, je parlais de Rabiot et ce n’était pas contre le club, Medhi (Benatia) et Pablo (Longoria) étaient d’accords.» Il conclut avec un certain détachement : «je n’ai pas été déçu, ni parlé avec lui. Je suis l’entraineur de l’OM, je dois gagner de matchs. Je dois être juste, je ne suis ni un ami, ni un ennemi», avant d’ajouter une dernière parole sur l’incident. «Je pense que l’équipe souffre à partir du moment où chacun fait ce qu’il veut. La décision du club a été dans la direction de faire respecter les règles. Je ne pense pas que de la part du club les mots ont été trop forts. Je pensais que c’était une situation temporaire, et qu’elle était récupérable. Je ne crois pas qu’au sein de l’OM, il y a eu des mots forts. Personne n’a utilisé de mots moches, incorrects, vis-à-vis des autres. Moi, je fais l’entraîneur. À l’intérieur du vestiaire, je dois avoir une certaine voix. Moi, j’ai envie de jouer mon rôle d’entraîneur, mais dans mon vestiaire. Car sinon ce n’est pas moi le bon entraîneur».

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